Monk passe l’aspirateur. L’appareil s’arrête de fonctionner, Monk l’ouvre, un nuage de poussière jaillit et le recouvre.
Monk : Quoi ? - Entrez ! La porte est ouverte.
Sharona entre et se précipite vers Monk en le voyant à genoux sur le sol.
Sharona : Qu'est-il arrivé ?
Monk : Ça m'a explosé au visage !
Monk : Appelez le 911.
Sharona : Pas la peine. Venez avec moi.
Monk : Je ne vois rien. Code rouge, Natalie.
Sharona : Je ne sais pas ce que ça veut dire. Code rouge !
Monk : On en a parlé, on s'est entraîné.
Sharona : OK... Ça va aller. Aspergez-vous le visage d'eau. Aspergez vos yeux. Bonjour Adrian.
Monk : En quelle année sommes-nous ?
Après avoir enlevé la poussière, Monk s’occupe de sa visiteuse.
Monk : Je peux vous poser une question ? Je voulais vous la poser depuis longtemps.
Sharona : Bien sûr, allez-y.
Monk : Le vendredi, avant votre départ, vous avez déposé une chemise au pressing, la chemise numéro 4. Ils disent ne pas l'avoir eu.
Sharona : C'est ce que vous vouliez me demander ?
Monk : Elle ressemble à celle-là, mais c'était la numéro 4.
Sharona : Vous savez quoi ? Je me souviens. Je l'ai emmenée au pressing. Il était fermé, alors je l'ai déposée chez un autre. Alors, comment allez-vous ? Vous avez l'air en forme.
Monk : Merci. Vous vous souvenez du nom de l'établissement, cet autre pressing ?
Sharona : Je ne me souviens pas.
Monk : Vous avez le reçu ? Vous mettez tout le temps les reçus dans votre sac à main.
Sharona : Oui, mais ça fait cinq ans. Ce n'est même pas le même sac. OK, très bien. Vous savez quoi ? Il n'y est pas. Il n'y est pas. Mais, il pourrait être dans mon garage où je garde mes anciennes affaires. Quand je rentrerai, je vérifierai. D'accord ? Oh !
Monk : Vous l'avez trouvé ?
Sharona : Non, c'est une photo de Benji. Vous y croyez ? Il va entrer à l'université. Mais est-ce que je peux me le permettre ? C'est toujours la question.
Monk : Regardez-le. Il a tellement grandi. Où est-il ?
Sharona : À la maison, un job d'été.
Monk : Il est près de votre garage ?
Sharona : Je vous promets, dès que je rentre je vérifie le garage. Promis. Mais vous voulez bien oublier ce reçu ? Vous n'avez pas changé.
Monk : Hé bien...
Sharona : Pas du tout. C'est hallucinant. Même l'appartement. Il n'a pas changé. C'est hallucinant.
Monk : En fait, si. Je suis passé aux ampoules 75 watts dans l'entrée.
Sharona : Vraiment ?
Monk : Oui.
Sharona : C'est quelque chose. C'est un réel progrès, Adrian. Je suis fière de vous.
Monk : Je n'aimais pas... Alors j'ai rechangé.
Sharona : « Alors, Sharona, que faites-vous ? Que devenez-vous ? » Merci de demander. Je suis toujours dans le New Jersey. Et je suis infirmière.
Monk : Vraiment ? Benji est malade ?
Sharona : Non... c'est mon métier.
Monk : C'est différent.
Sharona : Je suis administratrice. Je dirige un hôpital de vétérans.
Monk : Compris. Ils doivent être... Ils ont de la chance de vous avoir. Et comment va Trevor ?
Sharona : On est séparés pour de bon, cette fois. C'est ce qu'il y avait de mieux à faire. Vous avez toujours un schmurtz.
Monk : Où ?
Sharona : Juste là. Attendez.
Monk : Vous ne perdez pas la main.
Sharona : C'est comme faire du vélo.
Monk : Mince.
Sharona : Un très propre, très inhabituel... très triste vélo.
Monk : C'est parti ? C'est parti ?
Sharona : Attendez.
Monk : Vous l'avez ?
Sharona : Oui, je...
Natalie entre à ce moment.
Natalie : Bonjour, M. Monk.
Monk : Vous l'avez ? Natalie, je ne vous ai pas entendue entrer. Je... Ce n'est pas ce que vous croyez.
Natalie : Qu'est-ce je ne crois pas ?
Monk : Je peux l'expliquer, OK ? Voici Sharona.
Natalie : Sharo... Sharona ? J'ai tellement entendu parler de vous. Natalie Teeger.
Sharona : Oh, mon Dieu !
Natalie : J'ai l'impression de rencontrer une célébrité.
Sharona : Heureuse de vous rencontrer.
Natalie : Heureuse de vous rencontrer.
Monk : C'est moi qui l'ai prise. OK, elle me l'a donnée. Ce n'est qu'une lingette. Voyons, ça ne veut rien dire. Parfois une lingette n'est qu'une lingette. Je parle trop. Je parle encore ? Mon Dieu, je parle encore.
Natalie : C'est bon si Sharona vous donne une lingette. Vous êtes là pour combien de temps ?
Sharona : Un jour ou deux.
Monk : Juste un jour ou deux.
Sharona : Je dois voir des avocats, mon oncle Howie est mort.
Natalie : Désolée.
Sharona : On n'était pas très proches. Et je ne le connaissais pas si bien. Mais j'étais sa seule famille. C'est pour ça que je suis là.
Natalie : Vous venez chercher le corps ?
Sharona : Il a déjà été incinéré. Il est mort au Eastdale country club. Vous y êtes déjà allée ?
Natalie : Moi ? Je ne peux même pas me payer leur parking. Pas avec mon salaire.
Sharona : Pardon, j'avais oublié. Vous travaillez pour Ebenezer Monk.
Monk : Très bien, c'est drôle... Ça sent les problèmes.
Sharona : Il est tombé dans les escaliers. Sur le parcours de golf. C'était leur faute. Une des marches était branlante. Alors on va les attaquer.
Natalie : Bien pour vous.
Sharona : En fait, je dois voir l'avocat dans 20 min.
Monk : Bien.
Sharona : Pourquoi vous ne venez pas avec moi ? Ça prendra pas longtemps, on pourra aller déjeuner après. On pourrait rattraper le temps perdu.
Natalie : J'adorerais. Ça a l'air super.
Sharona : Natalie, j'ai une question. Il mange toujours la même chose au déjeuner ?
Natalie : Quoi ?
Sharona : Un club dinde, légèrement grillé Enlevez la salade, enlevez le bacon...
Natalie et Sharona : Et la mayo. 5 tranches de dinde coupées en 4 sur une assiette carrée.
Natalie : La moitié du temps, je paye l'addition.
Sharona : Mon Dieu, il fait toujours ça ? Comment j'ai pu survivre avec 950 $ par semaine ? Je ne sais pas.
Plus tard, dans la salle d’attente de l’avocat. Monk et Natalie attendent Sharona. Monk se montre très absorbé par le magazine qu’il est en train de lire.
Natalie : Monsieur Monk !
Monk : J'ai bientôt fini.
Natalie : Vous la payiez 20 $ de plus que moi ?
Monk : Elle avait un enfant.
Natalie : J'en ai un !
Monk : Le sien mangeait plus.
Natalie : C'est injuste et vous le savez.
Monk : OK, je vous payerai pareil. À une condition. Quand on ira manger, ne lui parlez pas. Enfin, vous pouvez lui parler mais pas de moi. Ne comparez pas vos notes. Et asseyez-vous à des tables différentes. Si elle veut payer l'addition, laissez-la faire.
Avocat : Mme Fleming, nous représentons le Eastdale country club. Notre client préfèrerait ne pas aller devant les tribunaux des semaines ou des années. Nous comprenons qu'aucun montant ne saurait compenser votre perte. Mais nous espérons que ceci pourra soulager votre peine. Pensez-y-y. Prenez votre temps.
Avocat de Sharona : Inutile. Quelle que soit votre offre, ce n'est pas assez. Howard Fleming était dans la fleur de l'âge. Votre client savait pour les marches de l'escalier. On leur a signalé de nombreuses fois. Ma cliente n'est pas venue pour se faire insulter.
Sharona : Sainte Marie, mère de Dieu. Nous acceptons. On ne revient pas dessus.
Sharona reste seule dans la salle, Monk et Natalie la rejoignent.
Monk : Ça va ?
Sharona : Oh, mon Dieu.
Natalie : Qu'est-il arrivé ?
Sharona : Je pensais qu'on m'offrirait tout au plus 5 à 10 000 $, mais ça, c'est de l'argent. Ça payera l'université de Benjy. Et pas que celle d'état. N'importe laquelle. Il peut aller où il veut.
Natalie : Sharona, c'est génial.
Monk : Félicitations !
Natalie : Désolée des circonstances.
Sharona : C'est bon. Je ne l'ai vu que deux fois.
L’avocat de Sharona avait affiché sur un tableau les photos prises lors de l’accident. Monk s’approche et les regarde.
Sharona : Oh, mon Dieu. C'est ça la chance ? Parce que je n'en ai jamais eu, vous savez ?
Natalie : Il y a un problème ?
Monk : Quelque chose ne va pas.
Sharona : Ne dites pas ça. Ne trouvez rien, car si ce n'est pas un accident, ils ne sont pas responsables et n'ont pas à payer. Vous comprenez ?
Monk : Juste. OK.
Sharona : Arrêtez de regarder ça. C'était un accident, OK ? Dites-le. Non, je veux que vous le disiez ! Je connais ce regard. Je m'en souviens. Je déteste ce regard.
Monk, accompagné de Natalie et Sharona, se rendent au Eastdale country club.
Natalie : M. Monk, ils sont par là.
Sharona : Vous l'appellez M. Monk ?
Natalie : Je sais, c'est bizarre. Je n'arrive pas à l'appeler par son prénom. Ça ne me ressemble pas.
Sharona : Elle peut vous appeler Adrian ?
Monk : Oui, pourquoi ça me dérangerait ?
Natalie : OK, Adrian ?
Monk : Oui, non, ça ne me plaît pas.
Natalie : Moi non plus.
Sharona : Sérieux ?
Ils s’approchent d’un groupe de joueurs.
Monk : Bien, voilà.
Walsh : Très bien. Place ton pied gauche, chérie. Concentre-toi sur la balle. Tu es superbe. C'est le plus important.
Monk : M. Walsh. Je vous dérange ? Monsieur ?
Walsh : Vous tombez au pire moment.
Monk : Désolé... de vous déranger. Je suis Adrian Monk.
Walsh : Je vous connais. Vous étiez aux infos. Le détective.
Monk : C'est ça. Voici mon assistante, Natalie Teeger. Et Sharona Fleming, mon ancienne assistante. Mon autre, ancienne...
Sharona : Bonjour.
Monk : Mon autre ancienne...
Sharona : Je suis une fan. Je vous ai vu il y a 4 ans, à Brook Haven. C'était un déchirement.
Walsh : Lourde défaite. Et j'ai quitté la compétition après. J'ai pris ce boulot, épousé cette belle femme, la meilleure décision de ma vie.
Carolyn : Carolyn.
Walsh : Et mon caddie souffre-douleur, Gary Hanks.
Carolyn : Salut.
Sharona : Bonjour.
Walsh : Vous avez dit Fleming. C'est au sujet d'Howard Fleming ?
Sharona : C'était mon oncle.
Carolyn : Désolée. Comment allez-vous ?
Monk : Elle va bien. J'ai lu le rapport de police. J'ai cru comprendre que vous avez vu l'accident ?
Walsh : Oui, tous les deux.
Gary Hanks : Je n'oublierai jamais. J'étais au 12e trou.
Walsh : C'est dans le rapport. Il devait être 7 h 30. J'ai pris un fer 7 pour atteindre le green. Une longue balle à gauche.
Gary Hanks : Le pire coup qu'il ait jamais réalisé.
Walsh : On cherchait la balle et on a entendu crier. C'était Howard. Je le connaissais à peine. Je l'avais déjà vu. Gary avait son portable. Je lui ai dit d'appeler le 911.
Gary Hanks : La batterie était morte. Téléphone de merde. Merci les portables Fujikawa.
Walsh : Gary est allé chercher de l'aide. J'ai tenté de le réanimer. J'ai tout essayé. Quand les secours sont arrivés, c'était déjà trop tard. Je suis désolé.
Plus tard.
Sharona : Ce n'est pas le bon chemin. La voiture est par là.
Monk : Ça ne prendra qu'une minute. Je veux voir la scène du crime.
Sharona : Ce n'est pas une scène de crime. Ne l'appelez pas comme ça.
Natalie : Je ne comprends pas. Ils disent que c'était un accident. Ça m'a l'air réglo.
Sharona : Moi aussi. On ne peut pas dire que c'était un accident et avancer ?
Monk : Avancer. C'était votre oncle.
Sharona : Je le connaissais à peine, je l'ai vu deux fois.
Sur leur passage, l’arrosage automatique se met en marche, Monk est mouillé.
Monk : Mon Dieu, mon revers.
Sharona : Arrêtez de geindre. Ce n'est que de l'eau. Secouez-le.
Natalie : Secouez-le. Tenez, ne lui dites rien.
Devant l’escalier où est tombé l’oncle de Sharona.
Monk : Vous voulez bien vous allonger où on a trouvé votre oncle ?
Sharona : Non
Monk : Natalie, vous voulez bien ?
Natalie : Non.
Sharona : Que pensez-vous ?
Monk : Je pense que je me suis trompé. Regardez la troisième marche. Elle est très branlante. Il a vraiment glissé et s'est cogné la tête. C'était un accident !
Sharona : Dieu merci. Benji ira à la fac, je dois le lui dire.
Natalie : C'est génial.
Monk : Natalie ? Je peux voir ça ?
Natalie : Bien sûr.
Monk : Il n'est pas tombé.
Natalie : Quoi ?
Monk : Regardez ça. Tous ses clubs sont encore couverts. Il n'y a pas de club au sol, ni près du corps. Je ne pense pas qu'il était en train de jouer. Regardez, il a commencé à 7 h 10. Il est mort à 7 h 30. Comment arriver au 14e trou en 20 minutes ? Ça n'a pas de sens.
Natalie : Vous êtes sûr ?
Monk : À 72 %.
Natalie : Vous devez lui dire.
Monk : Je sais.
Natalie : Vous allez lui dire ?
Monk : Non.
Excusez-moi.
Sharona rend visite au capitaine Stottlemeyer.
Sharona : J'aimerais porter plainte contre l'un de vos agents.
Stottlemeyer : Qu'a-t-il fait ?
Sharona : Il ne m'a ni appelé ni écrit en 5 ans.
Stottlemeyer : Venez ici ! Vous avez l'air en forme.
Sharona : Merci.
Stottlemeyer : On a un règlement concernant les effusions de sentiment, mais je vais l'enfreindre.
Sharona : C'est bon de vous revoir.
Stottlemeyer : Vous aussi.
Sharona : J'ai entendu parler d'une nouvelle copine. Félicitations. Vous avez gagné à la
loterie !
Stottlemeyer : J'en ai l'impression.
Disher fait irruption dans le bureau.
Disher : Elle est là ? La voilà. Elle est là. Vous avez l'air en forme.
Sharona : Merci, Randy. C'est bon de vous revoir.
Disher : Et...
Sharona : Et quoi ?
Disher : Je ne sais pas, j'attendais une réplique. Vous me tendiez toujours un piège et me balanciez une vanne.
Sharona : Je faisais ça ?
Disher : Tout le temps.
Sharona : Mon Dieu, j'étais horrible ?
Disher : Non, vous étiez... Ça m'a manqué. Pardon de me répéter, mais vous avez l'air en forme !
Monk et Natalie entrent à leur tour.
Natalie : Vous avez son casier ?
Disher : Je ne l'ai pas trouvé.
Natalie : Vous ne l'avez pas dans la main ?
Disher : Si. Le voilà.
Monk : C'est ça ? Howard Fleming. Pas d'antécédents, pas de condamnation.
Stottlemeyer : C'est au sujet de votre oncle. Monk m'en a parlé. C'est dur, je suis désolé.
Monk : Deux procès. En 1998, un club nautique à Key West, Il a glissé et s'est tordu le cou. En 2004, renversé par une voiture. Une Mercedes. Arrangement à l'amiable.
Sharona : Manque de chance.
Natalie : Un peu trop.
Sharona : Ça veut dire quoi ?
Monk : Elle ne veut rien dire. Personne ne veut rien dire.
Sharona : Ça veut dire quoi ?
Monk : Ça ne veut rien dire.
Natalie : Je disais juste que votre oncle a tendance à souvent tomber.
Stottlemeyer : Il tombe souvent dans l'argent.
Sharona : Adrian, vous y étiez. Vous avez vu les marches. Vous avez dit que c'était un accident.
Monk : Définitivement. Absolument. Pas de doute là-dessus.
Sharona : OK.
Monk : Mais... Juste pour être sûr, peut-être... qu'on devrait passer à son appartement, jeter un œil. Juste pour être... Quoi ? Sûr.
Natalie : Ça ne coûte rien.
Monk : Non.
Stottlemeyer : Monk, je peux vous parler un instant ? Alors... Vous allez à son appartement pour vérifier. Et vous emmenez Natalie et Sharona. Je peux vous donner un conseil, d'homme à homme ? Grosse erreur.
Monk : Je sais.
Stottlemeyer : Vous avez... Vous êtes à peine... Vous êtes très... Vous êtes fragile.
Monk : Merci.
Stottlemeyer : Elles vont vous rendre fou. Vous allez péter les plombs.
Monk : Je sais !
Stottlemeyer : J'adore Natalie et j'adore Sharona. Ce sont deux femmes formidables. Vous avez deux fois plus de chance. Mais ensemble... c'est comme le whisky et la vodka. Je les aime autant, mais je ne peux pas en avoir au même repas. Ça ne se mélange pas. Elles sont tellement différentes. Elles vont vous déchirer comme un morceau de tissu.
Monk : Je sais, c'était comme ça toute la journée. Natalie se comporte comme Mary, reine d'Écosse. Elle veut plus d'argent. Elle ne s'allonge pas par terre quand je le lui demande. Je la perds.
Stottlemeyer : Et ça ne fera qu'empirer.
Monk : Que vais-je faire ?
Stottlemeyer : Vous allez en laisser une des deux ici.
Monk : Je ne peux pas choisir.
Stottlemeyer : Alors, faites attention.
Monk : Je peux vous appeler si ça devient bizarre ?
Stottlemeyer : Non !
Ils se rendent tous trois dans l’appartement d’Howard Feming.
Natalie : Oncle Howie aimait les femmes.
Monk : Comment vous le savez ?
Natalie : Croyez-moi. Il aimait les femmes.
Sharona : C'est moi à ma première communion. Pourquoi il l'a gardé ?
Natalie : La famille.
Sharona : Je ne l'ai vu que deux fois.
Monk : Regardez ça.
Sharona : Qu'est-ce qu'il y a ?
Monk : Votre oncle était ruiné.
Natalie : Laissez-moi voir,
Sharona : C'était mon oncle. Mon oncle.
Monk : OK, OK. Je vais les tenir et vous pourrez les voir toutes les deux. Je déteste cette affaire.
Sharona : Ce n'est pas une affaire, c'est un accident.
Monk : Je déteste cet accident.
Sharona : Des coussins. Que font-ils là ?
Monk : Mon Dieu, il s'entraînait.
Sharona : À quoi ?
Monk : À tomber. Désolé, mais oncle Howie était un escroc. Voilà ce qu'il faisait au golf. Il simulait un accident pour pouvoir poursuivre le club.
Natalie : Donc, il faisait semblant de tomber et il est vraiment tombé.
Monk : J'imagine que même les escrocs peuvent trébucher.
Sharona : Je n'y crois pas. Vous pourriez vous tromper.
Monk : Peut-être, mais non.
Sharona : Ça ne veut rien dire, des coussins par terre ? Je pense qu'on devrait continuer à chercher. On pourrait retourner parler au pro du golf. Il était témoin.
Monk : Ça ne servira à rien.
Natalie : Attendez un instant. Ce ne serait qu'une histoire d'argent ?
Sharona : Bien sûr qu'il s'agit d'argent. Si c'était un escroc, s'il est tombé exprès, je ne verrais pas un centime.
Natalie : Vous n'avez pas perdu d'argent. Nous sommes revenus au point de départ.
Sharona : Donc, ruiné ! Et j'essaye d'envoyer mon fils à la fac ! Tout le monde n'a pas de parents zillionaires.
Natalie : Je n'ai jamais rien accepté de mes parents.
Sharona : Donnez-leur mon numéro.
Monk : Je déteste cette affaire.
Au commissariat.
Disher (au téléphone): J'ai tous les documents. Je pars maintenant. On se retrouve en bas.
Sharona entre.
Disher : Que faites-vous là ?
Sharona : Vous êtes occupé ?
Disher : Je devais être au tribunal il y a 10 minutes.
Sharona : J'ai besoin de parler à quelqu'un et je me souviens que ça me faisait du bien de vous parler,
Disher : Vraiment ? Accompagnez-moi. Que se passe-t-il ?
Sharona : Adrian pense que mon oncle est un pro de l'escroquerie. On est allé chez lui, il y avait des coussins par terre, et il pense qu'il s'entraînait à tomber.
Disher : Ça paraît logique.
Sharona : Vraiment ?
Disher : Non ?
Sharona : Ça ne veut pas dire que c'est un escroc. Beaucoup de per... Beaucoup de personnes font ça.
Disher : Pourquoi ?
Sharona : En cas de chute, c'est logique.
Disher : Mais vous devez admettre... que si Monk pense que votre oncle préparait une escroquerie c'est que ça devait être le cas.
Sharona : Adrian n'est pas... infaillible. Il s'est déjà trompé. Le moniteur de ski ? Adrian pensait qu'il était coupable et au final, c'était son jumeau. Vous vous en souvenez ?
Disher : Il était coupable. Il n'avait pas de jumeau, il faisait semblant.
Sharona : Je n'y crois toujours pas.
Disher : On parle de record, pourquoi il se tromperait cette fois ?
Sharona : Parce qu'il n'a pas l'esprit tranquille, Natalie l'a monté contre moi.
Disher : Pourquoi aurait-elle fait ça ?
Sharona : Elle est jalouse. Adrian me préfère.
Disher : Il a dit ça ?
Sharona : Non, mais ça se voit. Une femme voit ce genre de choses.
Disher : Vraiment ?
Sharona : Absolument.
Dans l’immeuble de Perry Walsh.
Natalie : Perry Walsh, 904.
Sharona : Où allez-vous ?
Natalie : Au 9e.
Sharona : L'ascenseur est là.
Natalie : Il prend les escaliers.
Sharona : Je sais, mais je l'ai toujours fait prendre les ascenseurs.
Natalie : J'apprécie mais je ne veux pas le mettre mal à l'aise.
Sharona : Mais il doit être mal à l'aise, sinon il n'apprendra jamais.
Natalie : Je ne suis pas son psychiatre, je suis son assistante.
Sharona : Alors pourquoi ne pas l'assister, plutôt que de céder ?
Natalie : OK, c'est au 9e étage ? On prend l'ascenseur jusqu'au 4e et on monte les 5 derniers à pied.
Monk : Ça a l'air équitable.
Sharona : Ou on prend l'ascenseur jusqu'au 5e et on fait 4 étages à pieds.
Monk : Rien à redire.
Sharona : On dirait un gosse.
Natalie : Ce n'est pas un gosse.
Sharona : J'ai juste dit que vous le traitez comme tel.
Natalie : Je le soutiens.
Sharona : Pas du tout. Vous l'habilitez.
Monk : Voilà ce qu'on va faire. On prend l'ascenseur jusqu'au 18e et on descendra de 9 étages à pieds. Comme ça, tout le monde sera misérable.
Arrivés à l’appartement des Walsh.
Natalie : Mme Walsh, pardon de vous déranger. On tombe mal ?
Carolyn : Pas du tout. Je faisais de l'exercice.
Sharona : Nous venons voir votre mari.
Carolyn : Entrez. Il est dans la cuisine, je vais le chercher.
Sharona/Natalie : Merci.
Carolyn : Vous allez bien ?
Monk : On a beaucoup marché.
Carolyn : L'ascenseur est en panne ?
Sharona/Natalie : Non, non
Monk : Je ne sais toujours pas pourquoi on est là. On lui a déjà parlé.
Sharona : On devrait recommencer. Il a été témoin de l'accident.
Natalie : Ce n'en était pas un.
Sharona : Ou C'était un accident.
Monk : Et c'est reparti.
Walsh arrive.
Monk : Vous vous souvenez de Sharona et Natalie. Natalie et Sharona.
Walsh : Quelle surprise. Je peux vous offrir à boire ?
Monk : Merci, ça va. Nous avions quelques questions sur l'incident. Nous pensons que M. Fleming... ait pu tomber exprès.
Walsh : Vraiment ?
Sharona : Juste une théorie.
Monk : Ce matin-là, avez-vous réellement vu M. Fleming jouer au golf ?
Walsh : Maintenant que vous en parlez, non, je ne crois pas.
Sharona : Mais il est tombé, non ? Je veux dire, vraiment tombé. Il ne faisait pas semblant.
Walsh : Hé bien, il était à 50 mètres. Ça m'avait l'air vrai. Je ne sais pas si c'est un bon acteur.
Monk : Tout compte fait, je boirais bien de l'eau.
Walsh : Bien sûr. Je reviens.
Sharona : Ça ne veut rien dire.
Natalie : Ne dites pas ça.
Monk : Calmez-vous !
Sharona : Ça ne veut rien dire.
Monk : Calmez-vous !
Natalie : Ne dites pas ça.
Monk : Calmez-vous !Regardez ça. Sa femme lit ces livres : "Les passions d'Erica", C'est une série. Volumes 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10. Où est le volume 4 ? Je vais vous le dire. Il est chez votre oncle. Je l'ai vu ouvert sur le canapé. Elle l'a laissé là-bas. Ils avaient une liaison.
Sharona : Quoi ? Oncle Howie ?
Natalie : Vous pensez qu'il le sait ?
Monk : Non seulement il le sait, mais il a fait quelque chose. Il a tué votre oncle.
Sharona : Oh !
Natalie : Allez !
Monk : Réfléchissez. Howard couchait avec Carolyn Walsh. Quelles sont les chances que le mari soit témoin de son accident ? Aucune. C'est impossible.
Natalie : Mais ils n'étaient pas seuls. Le caddie était là.
Sharona : Il a tout vu.
Monk : C'est là toute la beauté. C'était un plan parfait.
Sharona : Je ne comprends pas.
Monk : Je vous expliquerai.
Sharona : Faites-le maintenant. Dites "voilà ce qu'il s'est passé."
Monk : Il est juste là.
Sharona : Dites-le-moi. Dites-le.
Monk : Voilà ce qu'il s'est passé. Walsh savait que sa femme le trompait. Il a trouvé une lettre ou entendu un appel. Il savait, mais il n'a rien dit. Il a gardé le secret. Il planifiait sa revanche.
Walsh (de la cuisine): Nous avons du jus d'orange si vous voulez.
Monk : Ça me va.
Natalie : Fraîchement pressé serait bien.
Sharona : Continuez.
Monk : Non ! Il est juste là !
Sharona : OK, venez par là.
Sharona les pousse dans un placard.
Sharona : Rentrez là !
Monk : Je ne vais pas là-dedans !
Sharona : Continuez.
Monk : Je ne peux le faire dans un placard.
Sharona : Si, vous pouvez. Vite, dépêchez-vous.
Monk : Fin. On peut y aller ?
Natalie : Je ne comprends pas.
Sharona : Moi non plus.
Natalie : Recommencez, lentement.
Monk : Mon Dieu. C'était l'idée de Walsh. Il est allé voir votre oncle. Il avait un plan pour rouler le club. Howard ferait semblant de tomber dans l'escalier. Walsh serait le témoin irréprochable. Ils feraient un procès au club et feraient fortune. Walsh devait savoir qu'Howard était ruiné. Il savait qu'il mordrait à l'hameçon.
Monk fait mine de sortir du placard, les deux femmes le retiennent.
Monk : OK. Où en étais-je ?
Natalie : Il a mordu à l'hameçon.
Monk : Ce matin-là, votre oncle était sur le green. Il était en place. Walsh devait s'assurer qu'ils étaient assez près pour le voir. Votre oncle pensait à une simple arnaque mais pas Walsh. On ne peut pas ouvrir un peu la porte ?
Sharona : Continuez.
Monk : Le caddie alla chercher de l'aide. Ce qui laissa Walsh seul avec votre oncle et lui permettre de le tuer. C'était un plan parfait, deux témoins. Walsh et son caddie avaient vu votre oncle tomber. Personne ne soupçonnerait un meurtre, fin. On peut ouvrir la porte ?
Walsh ouvre la porte du placard.
Monk : On faisait la visite. C'est du chêne ?
Natalie : M. Monk, il sait qu'on sait.
Walsh : Je pense qu'on en a fini.
Au commissariat.
Monk : Vous allez... bien ?
Stottlemeyer : J'attends que les cris s'arrêtent.
Monk : Il n'y a pas de cris.
Stottlemeyer : Les cris dans ma tête. Vous étiez dans un placard, chez lui. Il était juste là. Il a tout entendu. Pourquoi n'êtes-vous pas parti ?
Monk : J'ai essayé ! Je leur ai dit de se calmer. J'ai même dit, "calmez-vous."
Stottlemeyer : Sortez de l'appartement. Parlez dans l'ascenseur.
Sharona : Il ne parle pas dans les ascenseurs.
Stottlemeyer : Nous n'avons pas d'affaire parce que vous lui avez tout dit. Je viens de l'avoir au téléphone. C'est un mur. Il est couvert par ses avocats.
Sharona : Et sa femme ?
Stottlemeyer : Elle ne parle pas non plus.
Sharona : Parce qu'il doit la menacer. Si c'est un meurtre, et je pense que vous avez raison, comme d'habitude, on est foutu. On a rien ! Aucune preuve physique !
Natalie : Pourquoi vous me regardez ? Ce n'est pas de ma faute.
Sharona : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Natalie : Rien.
Sharona : Vous m'accusez ?
Disher : Attendez. Ce n'est pas de sa faute. Son oncle est mort. Elle peut se poser des questions.
Stottlemeyer : Randy, Vous n'étiez pas là.
Disher : Vous non plus.
Stottlemeyer : C'est vrai ! Monk, que pensez-vous ? Monk !
Monk est parti, les quatre se disputaient. Dans la rue, Monk hèle un taxe.
Monk : Vous êtes libre ?
Taxi : Oui.
Monk : Merci.
Taxi : Où allons-nous ?
Monk : J'ai 52 $. Jusqu'où je peux aller ?
Taxi : Je ne sais pas, on va voir.
Natalie et Sharona sont chez Monk. Elles sont inquiètes, pas de nouvelles de Monk.
Sharona (au téléphone): Si vous apprenez quelque chose, dites-le-nous.
Natalie : C'était le capitaine ? Qu'a-t-il dit ?
Sharona : Pas de nouvelles.
Natalie : Il n’ira pas bien loin. Il ne dort pas sans son oreiller Trudy.
Sharona : Ou sa brosse à dents rouge.
Natalie : Ou son kit dentaire.
Sharona : Ou la machine qui fait des bruits de cornes de brume.
Natalie : Elle est cassée. Et le modèle est épuisé.
Sharona : Vraiment ? Qu'avez-vous fait ?
Natalie : J'ai acheté une corne de brume et en ai fait une cassette. Sérieux. J'ai une corne de brume dans mon garage.
Sharona : Je ne sais pas comment vous le supportez. Je ne sais pas comment je le supporte. En fait, je sais. Je l'aime. C'était le meilleur boulot que j'ai jamais fait. Chaque jour était une aventure. Le plus drôle... Les aventures ne sont jamais drôles quand on les vit, non ?
Natalie : Sharona, je suis désolée.
Sharona : C'est moi qui devrais être désolée. J'étais à côté de la plaque. Vous faites du bon boulot. Natalie, vous êtes vraiment patiente. Plus que je l'ai été.
Natalie : Non, ce n'est pas vrai.
Sharona : Bien sûr que si. Vous êtes une sainte.
Natalie : La raison pour laquelle je suis gentille et patiente avec lui est parce que vous avez fait le plus gros. Vous étiez là juste après Trudy quand il sortait même pas du lit.
Sharona : Je pense que j'ai été dure avec lui. Il le fallait. Il était dans un sale état. Vous l'en avez sorti. Vous l'avez mené à moi.
Natalie et Sharona retrouvent Monk devant la tombe de Trudy.
Monk : Vous m'avez trouvé.
Natalie : Vous étiez là toute la journée ?
Monk : Je suis là depuis 12 ans.
Natalie : Vous pouvez rentrer maintenant. Ça va.
Sharona : Vous nous avez vues nous disputer et vous avez eu peur. Nous en sommes désolées.
Natalie : On en a discuté et on doit vraiment confondre ce Walsh
Sharona : Absolument. Je me fiche du procès. Je me fiche de l'argent. Vous aviez raison. Howie Fleming était mon oncle. Il n'était pas parfait mais on ne peut pas laisser Walsh s'en sortir.
Natalie : Alors, on va retourner au club.
Sharona : On a peut-être raté un indice.
Monk : Quel genre d'indice ?
Natalie : On ne sait pas. C'est là que vous intervenez. Allez. Rentrons à la maison.
Sharona : On vous fera à dîner. Mardi, c'est toujours tarte au poulet ?
Monk : Pourquoi, qu'avez-vous entendu ?
Natalie : Bien sûr. Quelle question.
Au club. Sharona force la serrure de la porte du bureau avec sa carte bancaire.
Sharona : Même une carte annulée peut être pratique parfois.
Natalie : Par où on commence ?
Monk : Je vais vous le dire. Par là. Celui-ci est fermé.
Sharona : Attendez.
Natalie : Où avez-vous appris ça ?
Sharona : Toute seule.
Monk : Fujikawa.
[Gary Hanks : La batterie était morte. Téléphone de merde. Merci les portables Fujikawa.]
Monk : C'est la batterie du téléphone du caddie. Walsh a dû échanger les batteries. Il a mis une nouvelle batterie dans le téléphone. Une qui n'était pas chargée. Il devait s'assurer que le caddie n'appellerait pas les secours.
Sharona : C'est une preuve ?
Monk : Non, il pourrait l'expliquer. Mais peut-être...
Sharona : Quoi ?
Monk : Le téléphone du caddie. Si la nouvelle batterie y est encore, elle devrait avoir les empreintes de Walsh. Il aurait du mal à expliquer cela.
Natalie : On doit trouver ce caddie.
Ils ne s’aperçoivent pas que Walsh les écoute. Un membre du club passe dans le couloir, et interpelle Walsh qui s’enfuit.
Un membre : M. Walsh, comment allez-vous ?
Sharona : Oubliez le caddie. On doit l'arrêter !
Monk court derrière Walsh qui se dirige vers le caddie. Il s’arrête, fait face à Monk et le frappe. Sharona et Natalie le poursuivent à bord d’une voiture de golf.
Monk : C'est fini, Walsh.
Natalie : M. Monk, ça va ?
Monk : Laissez-le, il a gagné. C'est fini.
Sharona : Ce n'est pas fini !
Walsh (au caddie): Ton portable ! Il me faut ton portable !
Sharona : Plus vite !
Sharona et Natalie sautent sur Walsh qui se défend, mais elles finissent par l’assommer.
Monk : On l'a, on l'a eu. J'étais là-bas... Je m'assurais qu'il ne fasse pas demi-tour. Vous avez parlé à son caddie ? Allez, il ne faut pas... lambiner. Allons-y. Allons-y !
Ils rejoignent le caddie, au milieu d’un groupe de joueurs.
Gary Hanks : Posé. Magnifique.
Sharona : M. Hanks. Il nous faut votre téléphone.
Hanks : Quoi ?
Natalie : La police va le garder un moment.
Hanks : Pourquoi ?
Natalie : Longue histoire.
Monk : Ne vous en faites pas. La ville de San Francisco vous en prêtera un autre.
Sharona : Adrian, vous aviez raison. C'est mon oncle... Je sais que je ne l'ai... vu que deux fois, mais ça suffit. J'imagine que j'aurais...
A ce moment, dans l’escalier où était tombé son oncle, c’est au tour de Sharona de tomber.
Monk : Ça va ?
Sharona : Je crois que je me suis cassé le bras.
Hanks : Je ne crois pas qu'il l'ait jamais réparé.
Sharona : C'est mon jour de chance. Benji ira à la fac.
Le bras dans le plâtre, Sharona doit repartir. Monk et Natalie lui disent au revoir.
Natalie : Vous voulez qu'on vous dépose ?
Sharona : Mon copain passe me chercher.
Monk : C'était super de vous revoir.
Sharona : Vous aussi, patron. Je dois dire que je dormirais mieux. Je me faisais du souci pour vous, mais plus maintenant. Vous êtes en de bonnes mains. Ma voiture est là. Préparez-vous. Voilà le câlin. Je repasserai dans quelques semaines, OK ? J'ai un procès.
Monk : Je serai là.
Sharona : J'en suis sûre. Si ça devient dingue, appelez-moi. Promis ?
Natalie : Je vous mettrai en raccourci. Voyagez... bien.
Avec stupéfaction, ils découvrent Randy qui accompagne Sharona jusqu'à sa voiture. Ils s'embrassent.