A la caisse d’un supermarché, un convoyeur de fonds règle les marchandises qu’il vient d’acheter. A une autre caisse, un homme le surveille et sort précipitamment derrière lui. Il le rejoint sur le parking et lui demande du feu.
Un coup de feu résonne à l’intérieur du supermarché, semant la panique parmi les clients. La caissière se précipite à la fenêtre pour voir le deuxième client vider son chargeur sur le convoyeur, puis il essuie le révolver et s’enfuit en le jetant à terre.
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Monk et Nathalie rejoignent le capitaine Stottlemeyer et le lieutenant Disher sur le parking du supermarché.
Monk se souvient que ses camarades d’école se rassemblaient sur ce parking et qu’il les regardait, de loin.
Le capitaine explique à Monk que le convoyeur s’est arrêté pour déjeuner, lorsqu’il a regagné son camion, le tireur lui a pris son révolver et tiré a bout portant. Monk est étonné car le camion était vide. De plus Monk constate qu’il n’y a pas eu lutte et se demande comment l’agresseur a pu prendre l’arme. Pendant que le capitaine chasse un pigeon venu picorer les friandises renversées dans sa chute par le convoyeur, Monk ramasse un mégot de cigarette au clou de girofle. Le chauffeur ayant ses propres cigarettes, Monk pense que le mégot appartient au tireur.
Nathalie reçoit un appel téléphonique. Elle explique que Sharona n’est plus aux côtés de Monk, puis elle informe son patron que son frère le demande. Monk paraît déconcerté et voudrait lui faire répondre qu’il est occupé et qu’il rappellera. Mais Nathalie insiste : leur père a appelé et a averti Ambrose qu’il rentrait à la maison.
Le soir, Julie déguisée en docteur, accompagne Nathalie et Monk chez Ambrose. Devant la porte, Monk hésite. Il assure à Nathalie que son père est parti parce qu’il l’a rendu fou. Nathalie essaie de le persuader qu’il se trompe mais Monk n’y croit pas. Nathalie rappelle à Julie qu’Ambrose est malade et qu’il est agoraphobe. Monk ajoute qu’Ambrose n’est sorti de chez lui qu’une fois en 34 ans, lorsque sa maison était en feu.
Ambrose ouvre la porte et explique à Monk que leur père est en ville pour son travail et qu’il passera à 20 heures le soir même. Ambrose, contrairement à Monk, a continué à espérer qu’il reviendrait. Puis Monk présente sa nouvelle assistante, Nathalie et sa fille Julie. Ambrose parait sous le charme de Nathalie. Puis il explique à Julie qu’elle n’est pas déguisée en docteur mais en cardiologue grâce à son stéthoscope qui possède un amplificateur intégré.
A l’intérieur, Julie est étonnée par les nombreuses piles de documents accumulées chez Ambrose. Adrien explique qu’Ambrose écrit des manuels d’utilisateurs. Julie plaisante en remarquant qu’Ambrose aurait été utile lorsque Nathalie a assemblé sa maison de poupée. Ambrose n’est pas surpris car le manuel a été écrit par un confrère incompétent.
Des enfants frappent à la porte. Ambrose leur présente son saladier de friandises en leur recommandant de n’en prendre qu’un chacun. Un individu déguisé en Frankenstein surveille la maison de loin.
Monk et Nathalie ont entrepris d’enlever la poussière, Julie passe l’aspirateur au premier. Elle veut entrer dans un pièce mais Ambrose lui défend d’entrer. Il s’agit du bureau de leur père et personne n’est autorisé à entrer. Lui-même à 12 ans a été puni de sortie car il a été surpris dans le bureau par son père. Monk s’interpose pour rassurer Julie et rappelle à Ambrose qu’ils sont maintenant des adultes et qu’ils peuvent entrer dans le bureau. Très énervé, Ambrose le défend à Monk, le bureau doit rester tel que leur père l’a laissé. Monk n’insiste pas et renonce à entrer, ce qui calme Ambrose.
Quelqu’un sonne à la porte, Ambrose s’excuse auprès de Nathalie et Julie et descend, les laissant sur le palier du premier étage. Il ouvre la porte, Frankenstein se tient sous le proche. Ambrose prévient qu’il n’accepte de donner des friandises à personne au-dessus de 14 ans, et qu’une seule par personne.
Frankenstein fouille dans le saladier, puis assomme Ambrose en entre dans la maison. Monk et Nathalie descendent précipitamment et Frankenstein s’enfuit.
Nathalie s’inquiète pour Ambrose qui lui, craint qu’il n’ait pris plus d’un bonbon.
Ambrose donne le signalement de la personne qui l’a agressé au capitaine et à Disher, appelés par Nathalie. Disher veut noter que le masque est celui de Frankenstein mais Ambrose n’est pas d’accord, il s’agissait de la créature créée par le scientifique Frankenstein. Le capitaine pense que ce devait être un lycéen en plein trip de marijuana. Ambrose n’est à nouveau pas d’accord, car il a remarqué qu’il portait des chaussures de ville luxueuses, importées d’Italie. Nathalie se souvient avoir vu la direction vers laquelle l’agresseur se dirigeait.
Impatient, le capitaine doit s’occuper de l’affaire du chauffeur et invite Monk à l’accompagner pour interroger à nouveau la caissière. Monk ne peut pas les suivre car il attend son père. En partant, Disher prend un bonbon, mais Ambrose lui demande de le remettre dans le saladier. Il a fait un calcul basé sur les conditions météo, les données du recensement et la demande des halloweens précédents. L’année précédente il a réussi à finir la soirée avec une seule barre de chocolat en trop. Disher repose le sachet avec un regard meurtrier.
Plus tard, Monk et Nathalie préparent la table du diner. Ambrose demande à son frère de le suivre, il voudrait lui parler en privé. Il l’emmène jusqu’au grenier, Monk le suit avec un air exaspéré. Il finit par lui demander si Nathalie et lui sont ensemble ; Trudy est partie depuis 8 ans et il se souvient qu’au lycée, Monk recevaient des appels téléphoniques de filles qui le complimentaient. Atterré, Monk répond qu’il n’y a que 8 ans que Trudy est partie et que c’étaient ses professeurs qui lui téléphonaient. D’autre part, entre Nathalie et lui c’est strictement professionnel, Nathalie travaille pour lui.
Pendant ce temps, Nathalie et Julie ont ouvert à des enfants dont l’un est camarade de classe de Julie. Cette dernière voudrait continuer sa chasse aux bonbons avec eux. Nathalie, d’abord hésitante finit par accepter et lui donne son téléphone portable.
Au commissariat, la caissière a dressé le portrait robot du tueur. Disher lui trouve une ressemblance avec Kiefer Sutherland et propose de mentionner qu’il ne s’agit pas de l’acteur, pour éviter de le déranger.
Le capitaine demande à la caissière ce que le tueur a acheté et elle confirme qu’il s’agissait de 8 barres chocolat, de marque «Neptune ». Le capitaine essaie de reconstituer la scène. Il pense qu’avant de s’enfuir, le tueur a regardé à l’intérieur du camion qu’il a trouvé vide, mais la caissière réfute cette version, il n’a jamais regardé dans le camion.
Pendant ce temps, le groupe de Julie est attaqué par Frankenstein qui leur arrache leur sac à bonbons. Appelés par téléphone par Julie, Monk et Nathalie ont rassemblé les enfants. Monk décide de séparer les enfants en deux groupes : ceux qui ont été dépouillés par Frankenstein et les autres. Monk leur demande ensuite quels sont ceux qui se sont arrêtés à la maison d’Ambrose. Le groupe des enfants dépouillés, dans lequel figure Julie, confirme qu’ils sont passés à la maison habitée par le monsieur spécial, celui qui ne sort jamais…. Monk ramasse une cigarette au clou de girofle. Il ne comprend pas comment relier tous les indices qu’il a rassemblés.
De retour chez Ambrose, Nathalie rappelle le capitaine et Disher. Monk verse le saladier sur la table et éparpille les bonbons et barres au chocolat. Il répond au capitaine qui s’interroge pourquoi la créature de Frankenstein veut des friandises et pas n’importe lesquelles, celles d’Ambrose, que la réponse est là, sur la table. Monk et Ambrose pensent que cela concerne le meurtre du chauffeur. En effet, Ambrose a acheté les friandises au supermarché, qui livre à domicile. Le chauffeur a été tué sur le parking du même supermarché. Toutefois, Disher a lancé une recherche pour les cigarettes au clou de girofle, mais celles-ci sont communes et disponibles dans plus de 150 points de vente. Stottlemeyer n’est pas convaincu par Monk car il ne comprend pas pourquoi un tueur recherché par toute la police de la ville trainerait dans le coin pour voler des bonbons à des enfants.
Julie voudrait repartir à la chasse aux bonbons mais Nathalie refuse car il y a un malade dehors et la seule façon pour Julie d’y aller serait avec une escorte policière. Disher voudrait l’accompagner, le capitaine ne donne pas son accord. Ambrose propose à Monk d’y aller, Nathalie et lui pourrait continuer à préparer la maison pour leur père.
Monk a passé un harnais fluorescent, tient un panneau « stop ». et porte un calot sur la tête. Julie lui demande s’il s’agit d’un vrai déguisement. Il répond que c’est un costume d’agent de la circulation qu’il a porté pour la dernière fois lorsqu’il était à l’université.
Chez Ambrose, Nathalie regarde un album photos. Ambrose lui montre son père. Elle apprend qu’Ambrose porte le nom de la tortue de son père. Sur une autre photo, leur mère apprend à rire aux deux frères. Nathalie est attristée pour Ambrose et Adrien.
Pendant ce temps Julie et Monk arrive devant une maison dont la boîte aux lettres porte le nom de GILSTRAP. C’est une dame qui leur ouvre. Elle propose des barres de chocolat. Julie en prend mais Monk la remercie en expliquant qu’il est allergique à toute nourriture restée dans un saladier toute une soirée et que d’autres personnes ont touchée. Madame Gilstrap en revanche, avoue qu’elle ne peut pas s’endormir si elle n’a pas mangé une barre de chocolat Neptune avant d’aller au lit.
Ambrose et Nathalie sont assis face à la pendule. Leur père est en retard. Ambrose a écrit le manuel de la pendule qui est l’une des plus précises au monde. Puis timidement, il demande à Nathalie si elle pourrait envisager de sortir avec quelqu’un comme lui, pas à l’extérieur bien sûr mais n’importe où ailleurs. Nathalie se montre touchée mais elle explique qu’une relation serait compliquée car elle travaille pour Adrien, son frère. Toutefois, si elle a un jour un autre boulot elle aimerait qu’il lui repose la question. Ambrose réalise qu’elle n’a pas dit non mais peut-être et se voit déjà dire à son père qu’ils pourraient un jour avoir un rendez-vous.
En retournant chez Ambrose, Monk trouve un pigeon mort sur le trottoir. Il le ramasse sur son panneau stop et l’examine. Il demande à Julie d’appeler Stottlemeyer avec le téléphone de sa mère. Monk montre le pigeon au capitaine et au lieutenant, en leur demandant s’il ne leur semble pas familier. Lui reconnait le pigeon que le capitaine a chassé le matin même près du cadavre du convoyeur de fonds. Monk pense qu’il a été empoisonné et souhaite que le capitaine le fasse autopsier.
Chez Ambrose, il est 21 h.12. Monk pense que leur père ne viendra pas, Ambrose est sûr qu’il viendra. Monk ajoute qu’ils sont mieux sans lui ce qui met Ambrose en colère et il ordonne à Monk de ne plus jamais dire ça. Ambrose prend une poignée de bonbons et la jette à Monk en lui disant qu’il n’a jamais appris à attendre. Il garde une barre de Neptune et la mange en quittant la pièce.
Monk, en colère, se saisit d’un sac et se précipite vers le bureau de son père, suivi par Nathalie inquiète. Il veut faire le ménage dans le bureau poussiéreux et commence à jeter les papiers qu’il trouve sous sa main. A ce moment le téléphone de Nathalie sonne, c’est le capitaine qui leur apprend que le pigeon et le convoyeur de fonds ont été empoisonnés avec un poison plus fort que l’arsenic : tétrachlorodrine. Le responsable du laboratoire qui le produit ne s’est pas rendu compte que le produit avait été volé, il l’a réalisé seulement aujourd’hui en surprenant l’un des employés pendant qu’il le remettait en place. Ce dernier a tout nié, il s’appelle Gilstrap.
Monk comprend et se précipite au rez-de-chaussée en criant à Ambrose, assis par terre, de ne pas manger la friandise, qui pourrait être empoisonnée. Monk cherche s’il reste une barre de Neptune dans le saladier, mais Ambrose a mangé la dernière et il trouvait qu’elle avait un drôle de goût.
Monk, affolé, demande à Nathalie d’appeler une ambulance et incite Ambrose à se lever. Ambrose, très calme, répond que la tétrachlorodrine est un insecticide synthétique mortel pour lequel il n’existe pas d’antidote.
Dans l’ambulance, Ambrose demande à Monk de lui raconter ce qu’il s’est passé pour ne pas mourir sans savoir pourquoi.
Monk explique alors que le nom de l’assassin est Paul Gilstrap. Il voulait tuer sa femme. Il travaillait dans un laboratoire où est fabriquée la tétrachlorodrine. Il y a quelques jour il en a volé. Monk et Julie ont rencontré sa femme en faisant la chasse aux bonbons, elle a dit qu’elle mangeait une barre de Neptune tous les soirs avant de se coucher. Gilstrap a empoisonné sa barre. Il ne pouvait pas en empoisonner une seule. Il voulait faire passer ça pour l’œuvre d’un sérial killer alors il devait empoisonner d’autres barres et les remettre dans le circuit par le biais du supermarché. Sa femme aurait été une victime de plus. Mais en essayant de remettre le poison en place il s’est fait prendre. Si sa femme ou quelqu’un d’autre mourait à cause de la tétrachlorodrine, on saurait que c’était lui. Il fallait qu’il récupère toutes les barres empoisonnées. Il les a toutes retrouvées sauf deux. Le convoyeur de fonds en avait une et il avait déjà pris une bouchée. Si le convoyeur tombait raide mort, Gilstrap savait qu’il y aurait une autopsie. Alors il a du réfléchir vite, il a attrapé l’arme du convoyeur et lui a tiré dessus plusieurs fois. Qui s’embêterait à chercher du poison chez un homme abattu à coups de révolver ? Il reste la barre qu’Ambrose a mangée et que Gilstrap a essayé de récupérer toute la soirée.
Ambrose s’excuse auprès d’Adrien d’avoir fait fuir leur père. Les deux frères pensent chacun que le départ de leur père est de sa faute. Monk et Ambrose pleurent.
L’ambulancier ramasse les friandises qui sont tombées à cause d’un virage. Monk aperçoit une autre barre Neptune et demande à l’ambulancier de lui donner le papier de celle que son frère a mangé. Il remarque que la date de consommation de la barre était expirée depuis 11 mois. Ambrose pense qu’il s’agit de la barre qui restait depuis le dernier Halloween. Ambrose, Monk et Nathalie, soulagés, se mettent à rire. Ambrose s’excuse d’avoir bouleversé tout le monde alors qu’il a juste mal à l’estomac.
Le capitaine et Disher arrêtent Gilstrap alors qu’il rentrait chez lui.
Monk, Nathalie et Julie raccompagnent Ambrose chez lui. Nathalie confirme à Ambrose le rendez-vous qu’elle lui a donné pour le vendredi suivant. Un mot est collé sur la porte :
« Suis passé. Personne à la maison. Je ne peux pas vous en vouloir, je ne me serais pas attendu non plus. Papa
P.S : Ambrose, je suis fier de toi pour être sorti de la maison »
Ambrose n’ose croire que son père a écrit qu’il était fier de lui. Puis il ouvre la porte, tout le monde entre.
Ambrose veut croire que son père reviendra un jour. Adrien ne sait pas.