4.01 - Monk a un rival
Harold Gumbal, bijoutier dans un centre commercial et dont le chien, Peggy, a été pris en otage, doit remettre un sac de diamants à deux malfaiteurs pour récupérer son ami à quatre pattes. La remise de la rançon tourne mal quand un agent de sécurité du centre qui connaît le bijoutier s’interpose et se fait tuer. Avant de s’enfuir, l’un des bandits tue aussi le bijoutier.
La police, aidée de Monk, enquête sur le parking du centre commercial où a eu lieu le meurtre d’un agent de sécurité, une bijouterie cambriolée dont le bijoutier est porté disparu.
Une déjection canine empêche Monk de se concentrer et stottlemeyer est inquiet quant au déroulement des recherches. Un petit détective qui ne paye pas de mine mais sur de lui et qui a l’air de savoir où il doit chercher s’impose aux enquêteurs. Marty Eels, au grand désarroi de Monk, découvre immédiatement plusieurs indices et trouve le chien du bijoutier, Peggy, qui est resté sur le parking.
Il développe une première théorie : Peggy était retenu en otage, le bijoutier a été forcé de cambrioler sa propre bijouterie mais les choses ont mal tourné et ils ont tué le vigile.
Monk n’est pas convaincu par la performance du détective mais Marty Eels demande à Stottlemeyer de faire ouvrir la bouche d’égout la plus proche dans laquelle sont retrouvées deux cagoules. Monk reste sur sa position : le détective triche.
Plus tard, Stottlemeyer, Disher, Monk et Nathalie se rendent dans le bureau du détective. Ils le trouvent au téléphone où il se vante auprès de sa mère d’avoir fait avancer l’enquête. Il les informe que sa mère travaille à la Pacific Global Airline en qualité d’opératrice au Contrôle de la Qualité. Monk ne se sent pas très à l'aise dans ce bureau très mal tenu, où aucun dossier n’est rangé.
Stottlemeyer engage Marty Eels pour l’aider à retrouver les cambrioleurs, ce qui énerve Monk car il ne croit pas à l’honnêteté du détective.
La voiture du bijoutier est retrouvée à l’endroit prévu par Eels. Devant la voiture, des badauds se sont rassemblés, il y a même la mère de Marty Eels interviewée par une télé locale. Eels refaisant les gestes de Monk et se trouvant toujours sur son chemin, Monk ne peut arriver à se concentrer. En goûtant la boue sur les pneus Eels arrive à trouver où elle est passée, il prouve que ce n’était pas le bijoutier qui conduisait et pour couronner le tout, démontre que les insectes sur le pare brise sont ceux que l’on ne trouve que sur la nationale 47.
Du sang frais trouvé par Monk sur la malle donne à penser à Eels que le bijoutier était dans le coffre et a été trainé dans la forêt qu’il veut faire fouiller par les policiers. Il ramasse une branche qui lui sert de baguette de sourcier et sous les compliments de sa mère, ravie, entraine tout le monde jusqu’au cadavre du bijoutier. Le pouce droit du mort étant dirigé vers la montre sur son poignet gauche, Eels certifie qu’il a voulu dénoncer son meurtrier qui devrait s’appeler « quartz », « le suisse » ou « cadran ». Monk est de plus en plus persuadé qu’Eels triche mais Disher se souvient d’un criminel appelé Eddy Cadran qui vient de sortir de prison.
Nathalie essaie de réconforter Monk et même Julie cache son appareil photo pour demander à Monk de l’aider à le retrouver. Mais il comprend la supercherie et remercie Nathalie d’essayer de le divertir dans sa dépression.
Quand Eddy cadran est arrêté, il est presque effondré mais assiste avec Nathalie à l’interrogatoire qui ne donne rien. Toutefois, avec l’aide d’une carte, Eels qui vient d’arriver retrouve l’endroit où les diamants sont cachés.
Monk se confie au Docteur Kroger et envisage d’abandonner son poste de consultant. Nathalie refuse de le conduire à un rendez-vous pour accepter un poste d’enseignant en criminologie. Il décide donc d’appeler un taxi. L’opératrice le met en attente. Nathalie continue d’essayer de le dissuader de s’y rendre en lui rappelant sa phobie des ponts. L’opératrice les interrompt pour signaler qu’il n’aura pas de pont à traverser s'il suit son itinéraire. Monk, étonné qu’elle ait entendu leur conversation se fait confirmer qu’elle est opératrice de contrôle de qualité et qu’elle écoute les appels même en attente.
Monk et Nathalie se rendent aussitôt au bureau de Marty Eels pour lui apprendre qu’ils ont compris comment il a fait pour dénouer cette affaire. En réalité, il s’agit d’une idée de Madame Eels mère, qui travaille dans le service de contrôle de la qualité de la Pacific Global Airline. Après les meurtres, Cadran et son acolyte, Vic Blanchard, sont retournés dans leur chambre d’hôtel, ont partagé leur butin puis ont appelé une compagnie aérienne pour acheter des billets de transport, ont été mis en attente. Ce qu’ils ne savaient pas c’est qu’il y avait Madame Eels qui les écoutait pour enregistrer leur appel. Ils sont restés en attente un certain temps suffisant pour parler de tout : où ils avaient tué, où ils avaient abandonné la voiture, laissé le corps du bijoutier et même où ils avaient caché les cagoules. Mais au lieu d’appeler la police elle a appelé son fils lui a dit tout ce qu’il avait besoin de savoir pour prétendre résoudre cette affaire.
Eels leur oppose qu’ils n’ont aucune preuve, les communications enregistrées ayant la facheuse tendance à s’effacer accidentellement. Il les renvoie en les narguant.
Un coup de fil de Vic Blanchard lui apprend qu’il retient sa mère en otage et qu’elle va bien pour l’instant. S’il veut la revoir vivante il faut qu’il lui remette les bijoux de sa part de butin. Complètement affolé, il rattrape Monk et Nathalie pour leur demander de l’aider sans faire appel au capitaine Stottlemeyer. Monk accepte quand il avoue que c’était une idée de sa mère et qu’il est trop nul pour même les aider à la retrouver. Monk lui demande de se concentrer sur les bruits de fond de la conversation téléphonique avec Blanchard. Eels se souvient d'un "ding" suivi d'un "bang". Monk les conduit à une fête foraine au bord de l'océan. D’autre part, l’échéance est fixée à 20 h 20 qui est l’heure de la marée haute. Il déduit donc qu'elle est retenue tout près de l’océan. En effet, ils retrouvent Madame Eels attachée et baillonnée sous les pontons de la jetée et la sauvent in extrémis.
Pendant ce temps, Stottlemeyer et Disher procèdent à l’arrestation de Blanchard sur le lieu de la remise de la rançon.
Généreusement, Monk et Nathalie laissent croire à Madame Eels que son fils l’a retrouvée tout seul.
Mais Monk est satisfait d’entendre Stottlemeyer reconnaître qu’il s’agit définitivement d’un tricheur.