Monk et le centenaire
La veille de son 115ème anniversaire, le plus âgé des pensionnaires de la maison de retraite de Malden, Miles Holling est assassiné dans sa chambre par une ombre qui s’est introduite chez lui..
Il est établi qu’il s’agit d’une mort naturelle en raison de son âge respectable, lorsqu’il est retrouvé inanimé dans son lit.
Karen, la femme du Capitaine Stottlemeyer, veut persuader son mari qu’il s’agit d’un meurtre. En effet, elle connaissait le centenaire car elle l’avait interviewé quelques temps auparavant à l’occasion du tournage d’une réception pour célébrer ses 110 ans.
Le Capitaine Stottlemeyer fait appel à Monk pour convaincre sa femme et retrouver la paix. Malheureusement, Monk fait remarquer que le déambulateur de Miles Holling n’a pas pu l’aider à se rendre jusqu’à son lit puisqu’il se trouve au milieu de la chambre et conclut donc que Madame Stottlemeyer a raison : il s’agit bien d’un meurtre !
Cette dernière met le capitaine à la porte obligeant ainsi Monk à héberger Stottlemeyer. Evidemment rien ne se passe bien entre eux, la promiscuité rendant leur cohabitation difficile, d’autant que le Capitaine est obsédé par une vieille affaire qu’il n’a pu déchiffrer : la mort de Darreen Leveroni..
Le Capitaine Stottlemeyer décide de rentrer chez lui pour demander pardon à sa femme ; Monk lui rappelle que leur différend concerne surtout le refus du Capitaine de regarder le film réalisé par sa femme sur le centenaire assassiné.
Déterminé à se débarrasser de cette corvée trop longtemps repoussée, il visionne la vidéo de la cérémonie au cours de laquelle le maire de la ville escorté de son assistant, Denis Gammill, enferme dans une capsule les messages qu’il a demandé de rédiger à chacun des participants. Il signale que cette capsule sera enterrée et les messages lus dans plusieurs décennies. Toutefois, il ajoute que si Miles Holling restait en vie au-delà des cinq prochaines années, la capsule serait déterrée à ce moment là.
Le Capitaine Stottlemeyer remarque que l’assistant du maire, Denis Gammill, est venu à la réception à bord d’une voiture de location.
Et c’est l’occasion pour le Capitaine Stottlemeyer de dire enfin qu’il a résolu une affaire : effectivement, il déduit que Gammill ne pouvait pas utiliser sa propre voiture ce jour là sans dévoiler qu’il était le chauffard qui avait heurté Darreen Leveroni avant de prendre la fuite. Ecrasé de remords il avait avoué sa culpabilité dans son message et avait espéré le décès du vieil homme jusqu’à la veille de son 115ème anniversaire.
Pour ne pas voir la capsule et son aveu déterrés il avait été obligé de le tuer.