507 - Monk change de psy
En arrivant à son cabinet, le Docteur Kroger doit faire preuve d’autorité pour se faire entendre de Monk et Harold en train de se disputer pour passer le premier en consultation.
Apercevant la porte de son bureau entr’ouverte, le docteur Kroger, suivi de ses deux patients qui continuent à se quereller, pousse la porte et découvre la femme de ménage, Térésa, qui git sur le tapis près de son aspirateur. Monk reprend le premier ses esprits et applique les premières dispositions en attendant l’arrivée de la police. Monk est affligé par le drame qui s’est déroulé dans le cabinet du docteur Kroger, qu’il considère comme un deuxième « chez lui ».
Il fait remarquer au Capitaine Stottlemeyer et au Lieutenant Disher que les semelles de la victime sont propres et le sac de l’aspirateur est vide ; par ailleurs il exige que « son » fauteuil soit convenablement nettoyé après la prise des empreintes. Stottlemeyer et Disher pensent qu’un client du psychiatre qui voulait consulter son dossier a été surpris et a tué Térésa. Il ne manque pas de dossier mais ils sont tous sortis et Monk en profite, contre l’avis de Nathalie, pour regarder le dossier d’Harold dont les conclusions le ravissent mais dans le sien deux mots l’accablent : « aucun espoir » !
Après les conclusions de la police, le Docteur Kroger se sent responsable et décide de prendre sa retraite. Il en avise Monk en lui promettant de lui trouver un remplaçant compétent. Bouleversé à l’idée de perdre son médecin Monk décide d’identifier le coupable. Le premier patient suspect interrogé est disculpé grace à son alibi.
Installé dans « son » fauteuil dans le cabinet du docteur Kroger, Monk essaie de le remplacer par Nathalie. L’environnement n’étant pas suffisant pour sa concentration, Monk est intéressé par des traces d’aspirateur sur le tapis, précédemment cachées par le corps de Térésa. Monk en déduit que si elle était en train de passer l’aspirateur, le tueur attiré par le bruit, la cherchait pour la tuer et a vidé l’aspirateur ensuite, ce qui intrigue Monk et Nathalie.
Francis Merrigan, voisin du Docteur Kroger et qui partage la cour intérieure du cabinet, vient aux nouvelles. Il est plutôt soulagé que le Docteur Kroger prenne sa retraite à cause de ses patients qu’il pouvait voir de son propre bureau. Monk contre l’avis de Nathalie va rendre visite au Docteur kroger pour essayer de le faire changer d’avis mais se fait éconduire. Il reste tout de même dans le jardin. En épiant le thérapeute par la fenêtre il aperçoit Harold qui fait la même chose par l’autre fenêtre qui lui fait face. Ils s’insultent tous deux sans que le docteur les aperçoive. C’est alors qu’après avoir lancé une pierre dans une fenêtre du premier étage un individu s’enfuit avec bruit en voiture. Monk arrive enfin à s’introduire dans la maison en attendant l’arrivée de la police et nargue Harold qui peste à l’extérieur. Le fils du docteur, Troy apporte un mot attaché à la pierre : « Docteur K. vous avez détruit ma vie, vous allez le payer… », ce qui confirme la théorie du client assassin du docteur.
Monk se souvient avoir vu cette pierre quelque part. Lorsque la police et Monk se retirent, le docteur Kroger l’informe qu’il a déjà pris rendez-vous pour lui avec son remplaçant. Celui-ci ayant le bras droit amputé, Monk est très perturbé il a besoin que les choses soient « symétriques » et puis il a besoin du cabinet du docteur Kroger où il connaît chaque bouquin, chaque feuille de chaque plante, chaque pierre ….. Il fonce alors au cabinet de son thérapeute préféré où le docteur est venu récupérer quelques affaires. Monk lui montre d’où vient la fameuse pierre : de la fontaine qui se trouve dans la cour intérieure, dont il "connaît chaque pierre". Le bureau de Francis Merrigan est ouvert et Monk y jette un coup d’œil : des statuettes et des paquets de lait en poudre. Monk se souvient que le lait en poudre sert aux trafiquants de drogue pour couper l’héroÏne. A ce moment ils se rendent compte que Merrigan les tient en joue avec un révolver. Il les attache et les transporte dans une camionnette. Près d'eux, plusieurs statuettes sont emballées, Monk remarque que l’une d’elles a été cassée et recollée. Ce serait donc Térésa qui aurait cassé la statuette, l’aurait recollée et aspiré la drogue. Quand Merrigan s’en est aperçu, il a tué Térésa pour récupérer le contenu du sac. Il a ensuite éparpillé les dossiers dans la pièce et jeté une pierre dans la fenêtre pour faire croire qu’il s’agissait d’un patient.
Pendant ce temps, Nathalie cherche Monk et alerte Stottlemeyer et Disher. Harold qui comme Monk souffre de la situation les a suivis et peut avertir la police de l’endroit où ils ont été emmenés. S’ensuit une bagarre entre Stottlemeyer, Disher, Merrigan et son acolyte au cours de laquelle Harold se jette devant le Docteur Kroger pour recevoir une balle de révolver à sa place, ce qui fait de lui le héros, au grand dam de Monk.
Le Docteur Kroger et Monk peuvent reprendre leur consultation. Monk demande pourquoi « aucun espoir » figure sur son dossier. Le docteur lui explique qu’il s’agissait de sa relation avec son père.
Son bonheur est parfait : ces deux mots ne le concernent pas directement et il est installé dans « son » fauteuil dans « son » cabinet.