Dans une station de radio, qui reçoit une actrice : Kimberly Dennaman.
Max : Secoue-moi le cocotier ! Tu... es sexy ! Et ton film sort vendredi. Au fait, je l'ai vu la nuit dernière. Secoue-moi le cocotier ! Ces 2 heures et demie étaient longues. Désolé...
Willie : Max, t'as répété ça toute la matinée. Ça sort d'où ?
Max : C'est peut-être ma nouvelle accroche. Je pensais pas devoir demander l'autorisation à la Guilde des Nains.
J.J. : Attention, patron. Willie va te taper dans les rotules.
Willie : Ou plus haut, même.
Kimberly : Les mecs...
Max : Non. Je pense que ça va plaire. Secoue-moi le cocotier ! Vous écoutez la matinale de Mad Max et on est avec Kimberly Dennaman, dont le nouveau film sort vendredi. Et sera épuisé samedi !
Deux agents de sécurité sont alertés par une fuite de gaz dans une maison dont les habitants sont absents. En entrant, ils coupent l’alarme avec le code de sécurité : HUDSON 4433.
1er agent : Une fuite de gaz.
2eme agent : Je le sens.
1er agent : J'ai fermé l'arrivée principale, mais faut vérifier à l'intérieur.
2eme agent : Très bien.
1er agent : Ça vient de l'étage ? J'entends des voix.
2eme agent : On dirait la radio. Y a quelqu'un ?
1er agent : Je vais vérifier l'étage.
2eme agent : Oh, mon Dieu ! C'est, comment il s'appelle... Celui de la radio.
1er agent : Max Hudson. Une fuite de gaz chez Max Hudson ? Il va être content de sa journée !
La radio marche à l’étage. L’odeur du gaz est plus forte. Une jeune femme est couchée dans le lit de la chambre.
Max : Dis-moi, Kimberly, que tu crois à la sainteté du mariage.
Kimberly : Oui.
Willie : Kimberly sait pas écrire "sainteté." Je parie que...
2eme agent : Je vais couper le gaz.
Max : Dis "sainteté".
Kimberly : Saintété.
Max : Presque !
Willie : Presque ! T'es une gagnante, toi !
A la station de radio.
Standardiste : Y a un flic sur la une. Il dit que c'est important.
Max : D'accord, euh... Je vais le prendre derrière, OK ?
Willie : Quelqu'un que tu connais ?
Max : Mon Dieu, elle va bien ? Oh, mon Dieu... Elle va bien ? Oh, mon Dieu….
(au téléphone) : Allô ? J'écoute. Ma femme ? Oh, mon Dieu ! Elle va bien ? Oui, Monsieur. Je comprends. J'y serai.
- - - - - - - - Générique - - - - - - - -
Monk remplit son lave-vaisselle, devant son voisin.
Kevin : Vous mettez les têtes vers le haut ? C'est intéressant. J'ai toujours peur de me couper. Je suis plutôt "tête baissée". Mais ce que font les chevaux de courses, non ? On peut toujours être amis.
Monk : En fait, je les lave deux fois. Lames en haut puis lames en bas.
Kevin : C'est fascinant. - Ça passe au lave-vaisselle ? Laissez-moi...
Monk : Oui, c'est bon..
Kevin : Histoire marrante : j'ai une cocotte-minute. C'est un cadeau de ma sœur. Pas celle que vous connaissez, celle qui vivait à Milwaukee, mais a déménagé à St. Paul l'été dernier. Enfin pas... en été, à vrai dire.
Monk : Kevin... Ça n'a pas d'importance.
Kevin : C'était pas écrit dessus que ça passait au lave-vaisselle mais vous savez quoi ? J'ai tenté ma chance. Parce qu'il faut prendre des risques dans la vie.
Monk : C'est la meilleure nouvelle de ma journée.
La sonnette de la porte résonne.
Kevin : Je vais finir, allez ouvrir la porte. Ça vous va ?
Une jeune femme est devant la porte : Linda Riggs.
Linda : M. Monk ?
Monk : Oui...
Linda : Désolée de vous déranger chez vous, j'ai... lu sur le net des choses sur vous et j'ai cherché votre adresse... Je ne savais pas où aller.
Monk : Je suis sur internet ?
Plus tard, Linda pleure sur le canapé de Monk qui lui donne des kleenex.
Linda : Merci... Merci.
Monk : Si vous pouvez attendre que mon assistante arrive... Elle est chargée de dire les choses réconfortantes.
Kevin : Adrian, je mets les grandes cuillères devant et les petites derrière. Des objections?
Monk : Kevin, ça n'a pas d'importance.
Linda : Ma sœur, Jeanette, est morte il y a quatre semaines. Il y avait une cheminée à gaz dans...
Monk : Excusez-moi. En fait, je préfère... les petites cuillères devant.
Kevin : Vraiment ? Devant ? D'accord, c'est vous le patron.
Monk : Désolé... Il y avait une cheminée ?
Linda : Il y avait une cheminée à gaz dans la chambre. Le gaz était ouvert, et elle a été... asphyxiée. Voilà une copie du... rapport du légiste. Ils ont conclu à un accident. Mais, M. Monk, Jeanette n'a jamais utilisé cette cheminée. Je sais qu'il l'a tuée.
Monk : Qui ?
Linda : Son mari... Max... Un divorce lui aurait coûté 30 millions de dollars. - Désolée. Je peux en avoir un autre ?
Monk : Voilà le truc. J'achète dix boîtes à la fois, et... ils doivent me durer le mois entier. Donc... Bon d'accord.
Linda : Merci.
Kevin : Voilà. Je mets la lessive, vous aviez oublié.
Monk : Kevin ! S'il vous plaît. J'essaye de parler à... Désolé.
Linda : Linda Riggs. Jeanette Hudson était ma sœur.
Kevin : Jeanette Hudson ? La femme de Max Hudson ?
Linda : Oui, tout le monde le trouve marrant. Jeanette avait peur de lui. Vous savez, il a été arrêté une fois pour violence. Il a très mauvais caractère.
Kevin : Donc vous l'avez rencontré ?
Monk : Kevin.
Linda : Oui, je l'ai rencontré. Je pense qu'il a tué ma sœur.
Kevin : Comment il est ?
Linda : C'est un monstre !
Kevin : Oubliez ça. Je retire. J'ai rien dit. Excusez-moi. De la vaisselle à faire.
Plus tard, Natalie et Monk rejoignent Linda devant la maison de Marc Hudson, à côté d’un paillasson imprimé «go away»
Natalie : Eh bien, je n'aime pas ce type non plus. C'est un crétin. Vous connaissez son émission ?
Monk : Je ne pense pas. C'est sur quelle fréquence ?
Natalie : 99.9.
Monk : Ce n’était pas loin.
Natalie : Je ne vois pas comment il aurait pu faire. Vous avez vu ça? Donc quand Jeanette est morte, Max était à la radio en direct. La nuit d'avant, il faisait la fête à Los Angeles. Il n’est pas rentré en 2 jours.
Monk : J'ai promis à sa sœur de jeter un œil. Il le fallait. Elle utilisait tous mes Kleenex.
Linda : Bonjour. Je ne pense pas qu'il est là.
Monk (en montrant le paillasson): Vous lui avez dit que je venais ?
Natalie : Non, Ce n’est pas pour vous. C'est une blague.
Monk : Une blague ? Que... Qu'est... En quoi c'est drôle ?
Natalie : Ben, je crois que c'est drôle parce que ça dit le contraire de ce qu'un paillasson "Bienvenue" dirait.
Monk : Donc, c'est une blague contraire.
Natalie : Oui, c'est ça.
Un voisin : Il n’est pas là. Je vis juste là. Je l'ai vu partir il y a deux jours.
Natalie : C'est un beau chien.
Le voisin : Merci.
Monk : C'est un beau chat.
Le voisin : Viens. Allons-y.
Linda : Ça suffit. C'est encore la maison de ma sœur. Je rentre.
Linda sort une clé, ils entrent dans la maison. Ils vont à l’étage, dans la chambre.
Linda : C'est là qu'elle a été trouvée : sur le lit. Il a plaisanté sur ça ce matin à l'antenne. Comment on peut rire de ça ?
Natalie : Je ne sais pas. Chaque fois que je suis au restaurant et qu'il est à la radio il faut que je parte.
Linda : Selon la police, Jeanette a ouvert le gaz, puis l'a oublié et est allée... se coucher.
Monk : Oh, oh !
Natalie : Quoi ?
Monk : Il n’y a que... 39 chaussures ici. Il en manque une.
Linda : C'est vraiment important ?
Monk : C'est une... espadrille marron foncé. C'est une pointure 42 ou 43, je crois. C'est du 42.
Natalie : D'accord. Donc, M. Monk, Jeanette a été trouvée ici.
Monk : Donc, elle a tourné ça... comme ça ? Et elle a oublié qu'il était ouvert ? Non.
Natalie : M. Monk, vous allez bien ?
Linda : C'est le gaz.
Monk : Oui, je... je vais bien. C'est juste un peu... Un peu de gaz. Selon le rapport de la police, le conduit était... était fermé ?
Natalie : En effet.
Monk : Bon. C'est fermé. Regardez ça. C'est juste... Des copeaux... Des copeaux... Les copeaux disparaissent. Le feu aurait dû les brûler
ou les carboniser. Non. Elle n’a pas été utilisée depuis des mois, voire plus.
Linda : C'est ce que je disais. Ça ne peut pas être un accident.
Monk : Vous avez l'inventaire là ?
Natalie : Oui.
Monk : Il y avait des allumettes ou des briquets dans la pièce ?
Natalie : Non.
Monk : Pas d'allumettes, nulle part. Ça n'a pas de sens. Elle est morte le 15 ?
Linda : Oui, en effet. Deux jours avant leur 10e anniversaire de mariage. Ils faisaient toujours quelque chose, comme un voyage. L'année passée, ils sont allés à Cabo.
Monk : Pas cette année. Regardez, le 17 juillet, "Dixième anniversaire". Natalie, il y a rien d'écrit. Rien de planifié. Rien d'effacé.
Natalie : Il savait qu'elle ne serait plus là.
Monk : Linda, je pense que vous avez raison. Je pense qu'il l'a tuée.
A la radio.
Max : Je serai à la librairie Barn sur Market Street demain, pour signer des dédicaces de mon nouveau livre : "Sexe, Mensonges et Radio." Donc passez-y, mais de bonne heure. J'ai fait ça à Dallas la semaine dernière et c'était de la folie. C'était une émeute. C'était au journal et partout.
Willie : C'est un livre génial.
Max : Comment tu sais ? Tu sais pas lire ! Tu l'as pas lu.
Willie : C'est vrai. J'attends le film.
Natalie : Vous devez être très prudent. Il est très vif.
Monk : Je suis vif.
Natalie : Non, vous ne l’êtes pas. Vous devez vous concentrer ou il se moquera de vous.
Monk : Pourquoi ? Il ne me connaît même pas.
Max : Howard Stern, si vous écoutez et je sais que oui... Tu vaux rien. Tu vaux rien... Bill, de San Diego, tu es à l'antenne.
Natalie : Ne faites pas ça.
Max : Micky, c'est qui ça ?
Micky : C'est Adrian Monk. Il dit que tu l'as invité.
Max : Oh ! Oui. Le "détecbite" privé. Ma belle-sœur a engagé un détective privé. Il fait quoi à M. Limpey ? Excusez-moi, Monk ? S'il vous plaît ! - Un petit spectacle dans notre salle de montage.
Willie : Du sang ! Du sang ! Une gauche, une droite.
Max : Il a tué M. Limpey ! Venez par là !
J.J. : Allez ! C'est un maniaque.
Natalie : N'y allez pas.
Max : Viens ici, mon gars. Venez, Monk. Hé, vous voulez me parler ? C'est votre chance, OK ? C'est maintenant ou jamais. Ne craignez rien.
Willie : Il va pas vous mordre. C'est moi qui mords !
Max : Entrez, allez.
Monk : Je vais juste lui parler. Je parle aux gens tout le temps.
Natalie : Oui, mais ce ne sont pas des gens.
Max : Le voilà, enfin peut-être.
J.J. : Les manches. Regarde les manches.
Max : Venez. Salut, ici.
Monk : Salut.
Max : Qui est-ce ?
Monk : C'est Natalie, mon assistante.
Max : Qu'on appelle un docteur. Tourne-toi un peu, Natalie.
Natalie : Non, merci.
Max : "Non, merci." OK, elle est coincée. Elle est effrontée, culottée. Elle est à mon goût ! Culottée, effrontée, mais elle montrera pas son... J'aime ça ! Je fais bouger mon cou mais vous le voyez pas, chers auditeurs. J'ai parlé à ce type hier soir. Il voulait me parler de ce qui est arrivé à Jeanette.
Natalie : Et si on en parlait après l'émission ?
Max : T'as pas compris, sucre d'orge. C'est lui, l'émission ! Ma vie est l'émission. Détective, asseyez-vous. Qu'on lui donne un casque.
J.J. : Voilà, mon gars.
Natalie : Ne faites pas ça.
Monk : C'est bon.
Natalie : Soyez prudent.
Max : C'est excitant.
Monk : Lingette. Lingette, lingette, lingette.
Max : D'accord, les gens. Vous devriez voir ça. Déjà, sa chemise est boutonnée jusqu'aux yeux et il nettoie son casque avec une lingette de bébé.
Monk : Ce n'est pas une lingette de bébé. C'est... une lingette pour adulte.
Max : Autant pour moi.
Willie : Tu devrais voir la différence.
Max : Désolé pour ça.
J.J. : Laissez-moi vous poser une question. Pour aller sur une scène de crime, vous prenez une voiture de police ou un taxi jaune ?
Natalie : M. Monk, vous n'avez pas à répondre.
Monk : Non. Je serai heureux... Je serai heureux d'y répondre. Natalie me conduit.
Max : Je l'aurais parié.
Monk : Elle me contrôle aussi.
Willie : Qui contrôle Natalie ?
Max : Si je changeais vos pneus.
Willie : Je suis volontaire... Ça fait mal !
Max : Ce gars est terrible. Il... Il est possédé.
J.J. : "Yo! Adrian !"
Max : D'accord, on a perdu un tiers d'audimat. Eh bien tant pis. Pour qu'on comprenne, vous êtes là parce que ma belle-sœur...
Willie : "Linda la folle."
Max : C'est ça. Linda la folle, pense que j'ai assassiné ma femme. N'est-ce pas charmant ? Qu'en pensez-vous, M. Monk ?
Monk : On est à l'antenne ?
Max : Oui, on est à l'antenne, mec. C'est bon. J'ai pas de secrets pour mes fans.
Monk : Oh, je pense que oui.
Max : Cool, d'accord. Donc vous pensez que j'ai assassiné ma femme, même si j'étais ici, à l'antenne, en direct, quand elle est morte ?
Monk : Bien, j'ai quelques questions.
Max : Bien sûr.
Monk : De ce que j'ai vu, il semble que la cheminée de la chambre n'a jamais été utilisée. Selon les photos de la scène du crime, le conduit était bouché et il n'y avait pas d'allumettes.
Max : C'est formidable. C'est très convaincant comme explication. Que pensez-vous de ça ? Vous pouvez me poser 3 questions, et j'y réponds ici devant 4 millions de témoins, si Natalie... s'assoie sur les genoux de Willie.
Willie : S'il vous plaît.
Monk : Ne le faites pas, Natalie. C'est un piège.
J.J. : Faites-le. Vous voulez sûrement savoir que le dernier type qui portait ce casque avait des poux.
Monk : Lingette ! Lingette !
Max : Lingette, lingette, lingette !
Natalie : Vous devriez avoir honte.
Max : Je suis d'accord. Je devrais. Mais je le suis pas. Et voilà. Et on a une belle vue. Elle s'est tournée.
Dans le bureau du capitaine Stottlemeyer.
Monk : Je pense que c'est lui.
Natalie : Moi aussi. Du moins, j'espère.
Stottlemeyer : Max Hudson, le crétin de la radio ?
Monk : Selon sa sœur, sa femme prenait depuis peu des somnifères... 30 milligrammes.
Natalie : Le dosage maximum...
Monk : Et c'était une suggestion de Max.
Natalie : Il a lui-même appelé le docteur pour la prescription.
Monk : Voilà ce qui est arrivé : Max n'est pas en ville. C'est le parfait alibi. Il sait que sa femme va prendre ses pilules, et qu'elle sera KO...
Stottlemeyer : C'est drôle ?
Disher : Non. Désolé.
Monk : Il sait qu'elle ne va pas se réveiller. Donc il appelle un de ses amis...
Stottlemeyer : Randy ? Vous voulez nous en faire profiter ?
Disher : Désolé. Je vous ai entendu à l'émission. Vous avez été malmené.
Natalie : Mon Dieu, vous écoutez cet idiot ?
Disher : Je le trouve génial... C'est super. Super... dégradant. Dégradant envers les femmes. Oui, j'écoute en espérant qu'il mûrisse, mais c'est pas le cas.
Monk : Donc, un de ses amis...
Disher : On les surnomme "Les Crétins". "L'équipe des Crétins".
Monk : "Les Crétins". Un des Crétins, merci... s'introduit dans la maison, ouvre le gaz...
Disher : C'est peut-être J.J. C'est une machine à blagues. Il est avec Max depuis 15 ans. Depuis Philadelphie.
Monk : Peu importe qui, il a ouvert le gaz, fermé la porte de la chambre... Elle ne s'est jamais réveillée.
Stottlemeyer : Comment ils sont rentrés ?
Natalie : Max a fait un double des clés.
Stottlemeyer : Ça sonne bien, mais ça colle pas. Ça vient d'arriver. Ça vient de l'agence de sécurité. Cette maison est surveillée. Elle est contrôlée 24h/24, un vrai coffre-fort. Aucune porte ni fenêtre n'a été ouverte de la nuit. Pas une... rien n'est entré ou sorti.
Natalie : Et cette fenêtre ? Ça dit "ouvert".
Stottlemeyer : C'est une fenêtre de ventilation à la cave. Elle ne s'ouvre que de 20 cm.
Monk : Petit Willie !
Stottlemeyer : Qui ?
Disher : Petit Willie... C'est une... personne de petite taille. Il ferait tout pour Max. La semaine dernière, il a mangé son poids en bolognaise. Secoue-moi le cocotier ! Je crois que j'ai compris !
Natalie : "Secoue-moi le cocotier" ?
Disher : Oui, c'est ce que Ma... J'ai entendu ça à la radio. Je sais plus où.
Stottlemeyer : J'en sais rien. On sait même pas si quelqu'un de petit peut passer par cette fenêtre.
Disher : Ils le peuvent.
Stottlemeyer : C'est plutôt étroit.
Disher : Est-ce qu'on pourrait passer par là ?
Monk : Je suis fier de dire que je n'en sais rien.
Stottlemeyer : Écoutez, on sait même pas où ce Petit Willie était la nuit de sa mort.
Disher : On peut résoudre ça de suite. Ils sont en ville pour des dédicaces. On y va, on parle à Petit Willie. Si on a de la chance, si possible... on mesure la circonférence de sa tête. Et on la divise par pi... ou quelque chose.
Stottlemeyer : Vous en pensez quoi ?
Monk : Je pense qu'on doit vérifier.
Beaucoup de fans se pressent à la librairie Barn, sur Market Street.
Disher : Vous voyez ce type ? Il est souvent dans l'émission. C'est "Le Rôteur."
Natalie : Vraiment ? "Le Rôteur" est ici ? Il est célibataire ? Vous pensez pouvoir me le présenter ?
Disher : Oui... Bien sûr, venez.
Natalie : Je plaisantais. Vous le saviez, non... que je plaisantais ?
Stottlemeyer : Venez, Randy. Finissons-en rapidement. - William Karelli ?
Willie : C'est moi.
Stottlemeyer : Je peux vous parler ? - Je suis le Capitaine Stottlemeyer. Voici le Lieutenant Disher.
Disher : On est de grands fans. Pas... Pas "grand" en taille. J'adore l'émission.
Stottlemeyer : On enquête sur la mort de Jeanette Hudson.
Willie : Pourquoi ? Il y a eu un rapport. C'était un accident. Vous parlez pas entre vous ?
Stottlemeyer : Vous avez sûrement raison. Il y a juste quelques points, heu... qu'on voudrait éclaircir. Vous étiez où, la nuit de sa mort ?
Willie : Où j'étais ? J'étais à l'antenne.
Stottlemeyer : Non, avant ça. La nuit précédente. Je sais que Max était à Los Angeles mais vous n'étiez pas avec lui.
Willie : C'est vrai. J'étais avec ma femme et mon gosse. J'ai plus rien à vous dire. Vous voulez parler, parlez à mon avocat.
Stottlemeyer : J'en ai pas encore fini avec vous.
Disher : Merci beaucoup. Merci, mec. Je suis un grand fan. Je suis... ravi de vous avoir rencontré. Prenez la mesure.
Natalie : Attendez. Attendez. C'était juste là. Attendez.
Disher : Dépêchez-vous !
Natalie : Vous bougez les mains.
Disher : Mais non.
Stottlemeyer : C'est pas ce qu'on appelle du travail de police.
Natalie : 25 centimètres.
Disher : Quoi ? C'est pas lui.
Natalie : Et on va tous aller en enfer.
Monk : Juste... attendez ici.
Natalie : Refaites voir.
Max : Oh, bien, bien, bien. Le Détective défectueux. Vous allez pas l'aimer.
Monk : Je sais. J'ai lu quelques pages. C'est de la discussion de bar et des blagues contraires, non ?
Max : Donc comment je dois le signer ?
Monk : Pourquoi pas "J'avoue" ?
Max : Je vais faire une petite pause. - Suivez-moi.
Max : Vous ne pensez pas que ce qui est arrivé à Jeanette était un accident ?
Monk : Non
Max : Bien, je vais vous dire quelque chose... Juste entre nous, d'homme à... homme. J'aimais Jeanette... mais elle était malade. Elle faisait une dépression.
Monk : Une dépression ?
Max : Sa famille ne le savait même pas. Elle a ouvert le gaz, fermé la porte, et...
Monk : Un suicide.
Max : Oui, j'ai tout essayé. Vous êtes content maintenant ?
Monk : Elle voyait un docteur, un psychiatre ?
Max : Non. Elle n'y est jamais allée. Elle ne voulait pas.
Monk : Et elle n’en a pas parlé à sa sœur ? Et vous, conscient de sa dépression continuiez à vous moquer d'elle à l'antenne et à ne faire aucun projet pour votre anniversaire ? Je n'y crois pas. Vous l'avez tuée.
Max : Comment ? Comment j'aurais pu la tuer ? La maison était fermée. J'étais à la radio.
Monk : Je ne sais pas... encore. Selon votre publicitaire...
Max : Non. C'est tout. C'est tout. Si vous avez des questions, parlez à mon avocat. À moins que... vous vouliez revenir à l'émission.
Monk : À l'émission ?
Max : Je vous parlerai de ce que vous voudrez à l'antenne. Pourquoi pas lundi matin ? Je ne crois pas.
Monk : Lingette, lingette !
Un fan : C'est le type aux lingettes !
Stottlemeyer : Bien, je pense que notre travail ici est fini.
Chez Monk.
Natalie : M. Monk, allez. Vous devez appeler le Capitaine.
Monk : Je ne vous entends pas.
Natalie : Vous m'entendez. Si vous pensez que Max Hudson a tué sa femme, alors on doit appeler le Capitaine.
Monk : Et lui dire quoi ? Je n’ai aucune preuve.
Kevin : Laissez-moi voir si je comprends. - Un : il vous faut des preuves. - Un-A : pour avoir ces preuves, vous devez parler à votre suspect. - Un-B : Votre suspect ne parlera que si vous allez à son émission. - Un-C : on oublie. Deux : vous avez peur d'y retourner parce que vous pensez qu'il va vous embarrasser.
Monk : Je n’ai pas peur. Je suis terrifié, grosse différence. Vous avez entendu ce qui est arrivé. C'était un massacre. Ils m'ont réduit en bouillie là-bas. J'ai eu l'impression de retourner au collège.
Natalie : La prochaine fois que vous irez, vous saurez à quoi vous attendre.
Monk : Non. Ça n'aidera pas parce que je ne suis pas de taille. Je suis... pas marrant. Je ne suis pas marrant.
Natalie : M. Monk, ce n’est pas vrai.
Monk : Vous me connaissez depuis 3 ans. J'ai déjà dit quelque chose de drôle ? - Kevin, j'ai déjà dit quelque chose de drôle ?
Kevin : C'est une bonne question. D'accord. Voyons. Je vous ai rencontré en octobre 1998. Première semaine... Non. Vous étiez comme une ombre. Deuxième semaine... Non. Troisième semaine...
Natalie : Quoi ?
Kevin : Oui ! Le... Attendez. Désolé. Non, ce n’était pas vous. C'était Arsenio Hall. Il est hilarant.
Monk : Ça ne sert à rien. C'est comme si le reste de l'humanité pouvait parler un langage que je ne peux comprendre. C'est peut-être génétique. Je ne me rappelle pas avoir vu mes parents rire.
Natalie : M. Monk, ce n’est pas possible. Tout le monde rit. Vous faites juste un blocage.
Monk : Asseyez-vous. Je veux vous montrer quelque chose. Asseyez-vous. Voici... des films faits maison. Mon frère Ambrose m'en a fait des copies.
Kevin : Oh, quelle bonne idée ! M. Monk, j'adore les films faits maison. Ils me font me sentir mieux sur ma propre famille.
Natalie : C'est vous ? Adorable. Regardez-vous !
Monk : C'est ma tante Clara.
Natalie : Quelqu'un est mort ?
Monk : Le matin de Noël. LA, c'est moi. Je joue à "Cache."
Natalie : Vous voulez dire cache-cache ?
Monk : Vous ne comprenez toujours pas, hein ? C'est... C'est la fête d'anniversaire de mon cousin. Et... là c'est moi.
Kevin : Vous aviez un ballon.
Monk : Je ne... me souviens pas de son nom. Oh, et... un pique-nique en famille. Voilà Ambrose.
Natalie se lève et arrête la diffusion du film. Elle prend Monk dans ses bras.
Monk : Oh, il y a plus. Il y a... beaucoup plus.
Natalie : C'est le film le plus triste que j'ai vu. Je ne vous fais pas un câlin. Je fais un câlin au petit garçon de ce film.
Kevin : Je suis vraiment désolé.
Dans la nuit, Kevin vient frapper à la porte de Monk.
Monk : Kevin, quelle heure il est ?
Kevin : Je vous ai déjà parlé de mon oncle ?
Monk : Non.
Kevin : Sy Dorfman ? Le comédien ? Sy Dorfman ? Vous connaissez Milton Berle, non ? Oncle Miltie ?
Monk : Oui.
Kevin : Bien, ils étaient contemporains ! Ils travaillaient dans les mêmes lieux, avaient de nombreux amis en commun. Asseyez-vous. Allez. Quand je pense à toutes ces histoires de Milton Berle qu'entendait Oncle Sy qui ensuite me les racontait. Quand il est mort... il m'a laissé ça. Son dossier de blagues.
Monk : Des blagues de professionnel ?
Kevin : Testées et approuvées. Garanties. Vous voulez retourner à l'émission de Max Hudson, non ? Voilà votre chance de lui donner un goût de la médecine qu'il prescrit.
Monk : "Pendant ma 1re année de mariage, j'ai cru que la seule saveur était le charbon. "
Kevin : Oui, parce qu'elle cuisinait mal. Elle brûlait tout. Vous voyez ?
Monk : Elle est bonne. C'est... puissant. Elles sont toutes comme ça ?
Kevin : Il en a utilisé pas mal à ma Bar Mitzvah. Et il a déchiré.
Monk : Oh, merci, Kevin. Très bien, voyons voir. Je vais prendre quelques "Belles-mères." Splendide. Blagues sur les Hippies. Je parie qu'elles sont bonnes.
Kevin : Très.
Monk : Et c'est quoi celles en rouge ?
Kevin : Ce sont les blagues cochonnes. Il les utilisait seulement quand il était en difficulté.
Monk : J'en prends juste une, d'accord ?
Kevin : Allez-y.
Monk : Je pense que je vais changer ça en "B.M."
Kevin : Oui, ça marche... quand même.
A la radio.
Micky : Max, devine qui est de retour. Le détective fou des lingettes.
Max : Monk ? Monk le courageux est là ?
J.J. : Je pensais pas qu'il aurait le culot, vu comment ça s'est fini la dernière fois.
Willie : La blonde est avec lui ? Natalie, je vous aime.
Max : C'est dégoûtant. Hey, bien, amène-le-moi ici. Écoutons ce qu'il a à nous dire.
Natalie : On devrait attendre le Capitaine.
Monk : Non. Regardez.
Natalie : C'est quoi ?
Monk : Des balles en or.
Natalie : De quoi vous parlez ? C'est quoi ces cartes ? Vous faites quoi ?
Monk : Pas d'inquiétude. C'est dans la poche.
Max : Il a peur.
J.J. : Regarde la manche. Et la manche.
Monk : Salut Max, J.J, Willie. Je vous ai manqué ?
J.J. : Lingette, lingette, lingette.
Max : Regardez qui est de retour.
Monk : Surpris ?
Max : Plutôt ennuyé, en fait. Pour ceux qui ont pas écouté la semaine dernière, Adrian Monk est un détective privé engagé par mon ex-belle-sœur qui fantasme en pensant que j'ai tué ma... Ma femme. Donc qu'est-ce qu'on peut faire pour vous, M. Mo... onk ?
Monk : Eh bien... Les trois semaines avant que Jeanette meure, vous quittiez votre maison à 14 heures chaque après-midi.
Max : Oui.
Monk : Selon sa sœur, vous disiez aller à la gym.
Max : C'est vrai.
Monk : Je suis passé à votre club, et ils disent qu'ils ne vous ont pas vu depuis 6 mois. Donc ma première question est : que faisiez-vous à 14 heures chaque jour ?
Max : C'est pas vraiment vos affaires, mais, je vais vous le dire quand même. C'est pas un secret que Jeanette et moi avions un accord. Certaines personnes appelleraient ça un "mariage libre". Chez moi, ça s'appelle "Le rêve impossible." Donc vous avez absolument raison. Je n'allais pas à la gym, je pratiquais un autre genre de sport. Oui, bébé !
J.J. : Et pour ceux qui tiennent le score chez eux, ça fait Max un, Monk rien.
Monk : Vous voulez jouer ? D'accord. C'est... c'est parti. Vous savez, Max. Vous avez l'air en pleine forme. Quand vous allez au restaurant, vous n’utilisez pas une fourchette. Vous utilisez un harpon.
Max : Quoi ?
Monk : Vous m'avez entendu. Quand vous emmenez votre chien à un concours, vous gagnez le premier prix, pas votre chien.
Max : Oui, c'est... C'est pas drôle.
Monk : Si, ça l'est.
Max : Non, pas du tout.
Monk : Si. Vous savez qui vous me rappelez ? Le hippie qui rentre chez lui et ramène des puces à son chien.
Willie : "Hippie ?" Ça date de quand ça ?
Monk : En fait, vous me rappelez différents hippies. Comme le hippie qui déménage dans un nouvel appartement et qui met six mois à réaliser qu'il n'y a pas d'eau chaude. Désolé, mais vous l'aviez cherché.
Max : Ouais, heu... Adrian, vous racontez des blagues, mon gars ?
Micky : Max, t'as un appel.
Max : Dieu merci.
Kevin (au téléphone): Bonjour, M. Hudson. Fidèle auditeur, 1re fois que j'appelle. J'adore l'émission.
Max : Merci.
Kevin : J'y crois pas, je suis à l'antenne. Écoutez, je reviens de Los Angeles et le brouillard était terrible. Je voulais savoir si quelqu'un parmi vous avait un avis sur le sujet ?
Monk : Max, je vais prendre celle-là. Je sais ce qu'il veut dire. Le brouillard était si épais, une fois j'ai tiré une flèche en l'air et elle est restée plantée. Dans... l'air. Plantée... Dans le brouillard. Oui, J.J, cet effet sonore est aussi marrant que ma femme en cuisine. Vous savez ce qu'elle faisait la nuit ?
Max : Un nœud ?
Monk : Non. Non, pas un nœud. Pourquoi elle ferait un nœud ?
Max : Sérieusement, là. Vous êtes marié ? Parce que voilà une femme que je voudrais rencontrer.
Monk : J'ai été marié. Son nom était Trudy. Elle est morte. Elle a été assassinée. La voiture était piégée.
J.J. : Mec, ça craint. Qu'elle repose en paix.
Max : Bien... repose en pièces. Au moins, ma femme a été enterrée dans un cercueil. Dans quoi Trudy a été enterrée, des sacs en plastique ?
Natalie : Laissez-moi entrer !
Willie : Max, vas-y mollo.
Max : Vous auriez dû m'appeler. J'aurais pu aider dans cette affaire. Je suis doué pour les puzzles.
Monk : Vous vous moquez de Trudy ?
Max : "Adrian, je vais faire un tour en voiture. C'est quoi ce bouton ?". Je parie qu'il vous a fallu un tas de lingettes ce jour-là ? Vous savez la dernière chose qui est passée dans la tête de votre femme... le volant ! Non, sérieusement...
La sécurité est obligée d’intervenir, Monk a sauté sur Max. Il est emmené par l’agent de la sécurité.
Max : Merci d'être passé, Adrian. Revenez quand vous voulez. Je vous attends.
Monk, en colère, et Natalie sont rejoints par Stottlemeyer et Disher devant la maison des Hudson.
Monk : Vous l'avez entendu ? Ce qu'il a dit sur Trudy ?
Disher : On était en voiture. On a dû s'arrêter. Je pouvais plus conduire.
Monk : Ce n’était pas drôle, hein ?
Natalie : Non, M. Monk. C'était irrespectueux.
Stottlemeyer : Voilà ce que je pense : premièrement, vous avez bien riposté là-dedans. Je suis fier de vous. Et deuxièmement, il paraît effrayé. Effrayé et coupable.
Natalie : Il est coupable.
Stottlemeyer : 25 années à perpet'. Ça serait une belle revanche. Donc respirez un bon coup. Concentrez-vous. Et trouvez comment il a fait.
Monk : D'accord, il était... à la radio. Faisant son émission et la maison était fermée. Fermée et verrouillée de l'intérieur. La petite fenêtre à l'arrière était ouverte mais seulement de 20 cm. Pas assez grand pour une petite personne, ce qui a déjà été scientifiquement prouvé.
Monk remarque le voisin qui joue avec son chien en lui envoyant une chaussure.
Le voisin : Ooh, oui, tu l'as ! Ooh, rends-moi ça. Oh, il le tient.
Monk : C'est... une espadrille ?
Natalie : Oui, je pense.
Monk : Une espadrille marron, taille 42.
Disher : Comment vous savez ça ?
Le voisin : Re-bonjour. Il ne vous ennuie pas, hein ?
Monk : Non, je suis juste curieux... Où il a eu cette chaussure ?
Le voisin : Oh, bon sang. C'est pas la vôtre, non ? Je suis vraiment désolé. Il a un truc contre les chaussures. Je sais pas où il a eu celle-là. Il l'avait juste quand je suis revenu de vacances.
Stottlemeyer : Vous étiez en vacances ?
Le voisin : Hawaii. On y va chaque été.
Monk : Qui gardait le chien ?
Le voisin : Vous n'allez pas le croire. J'arrive pas à le croire. Max Hudson. Il s'est proposé. On pensait qu'un gars comme lui aurait autre chose à faire.
Plus tard, Max Hudson rentre chez lui, Disher et la police l’attendent.
Max : Que... Qu'est-ce qui se passe ?
Disher : Je pourrais vous le dire, mais, Adrian Monk veut vous le dire lui-même. Il est à l'étage. Après vous.
Max : Linda. Je connais pas la définition légale du harcèlement, mais ça doit pas en être loin.
Stottlemeyer : M. Hudson, voici un mandat de perquisition. Remis avec plaisir.
Max : Bien, d'accord. Faites comme vous le sentez. Vous allez juste vous ridiculiser de nouveau.
Monk : C'est fini, Max. On sait comment vous avez fait. On sait ce que vous faisiez chaque jour à 14 h. Vous étiez chez le voisin.
Max : C'est vrai. J'y étais. Je gardais la maison. J'arrosais les plantes.
Monk : Non, vous dressiez leur chien.
Stottlemeyer : On a écouté la bande de l'émission du jour de la mort de votre femme. C'était le jour où vous avez introduit votre nouvelle accroche : "Caresse-moi les pieds !"
Disher : "Secoue-moi le cocotier," Monsieur.
Stottlemeyer : "Secoue-moi le cocotier !"
Disher : Vous aviez jamais dit ça avant ce jour. Ni depuis. Je suis un grand fan. Enfin, j'étais. À moins que vous soyez innocent. Dans ce cas, on est tous désolés pour tout ça. Cependant, je suis presque sûr que vous l'êtes. Mais, si non, je suis désolé.
Max : C'est fou.
Stottlemeyer : C'est assez facile à prouver.
(dans un talkie-walkie) : Allons-y.
A l’extérieur, un policier passe la bande son de l’émission, le voisin lâche son chien, qui part en courant vers le vasistas de la maison des Hudson. Dans la chambre, le chien ouvre avec le museau le robinet du gaz et repart sans oublier de refermer la porte de la chambre.
Voix de Max : ... sort vendredi. Je l'ai vu la nuit dernière. Secoue-moi le cocotier !
Voix de Willie : Ça sort d'où, "Secoue-moi le cocotier ?" T'as répété ça toute la matinée.
Monk : La nouvelle accroche... C'était votre ordre. Ce chien était votre complice. Vous avez travaillé avec lui chaque jour pendant un mois. Vous l'avez dressé à tuer votre femme. Ce matin-là, vous auriez pu être à une centaine de km d'ici. Vous avez laissé sa cage ouverte et une radio allumée. Tout ce que vous aviez à faire, c'était être à l'antenne et donner votre ordre. Vous saviez que Jeanette serait endormie.
Linda : Tu savais qu'elle ne se réveillerait plus.
Monk : Oh, le voilà.
Stottlemeyer : Vous avez fait une grosse erreur. Votre partenaire, votre complice. Il a un truc contre les chaussures. Il vous en a volé une et l'a ramenée chez lui.
Linda : Donc il est arrêté ?
Stottlemeyer : Oui.
Linda : Merci, M. Monk. Merci.
Disher : Vous avez entendu la demoiselle, Max. Vous êtes en état d'arrestation. Donnez-moi vos mains.
Monk : Vous ne riez plus maintenant. N'est-ce pas ? N'est-ce pas ?
Max : Non. Je ne rie plus.
Monk : Bienvenue au club.
Disher : Allons-y.
Chez lui, Monk regarde le film de son mariage. Trudy et lui sont heureux, ils rient.