Dans une casse de voitures, un sans-abri, Jerry et sa souris apprivoisée, assistent à une dispute entre deux individus.
L’un des deux jure à l’autre qu’il n’a rien dit au procureur qui l’avait convoqué. Au cours de la bagarre qui s’ensuit, le deuxième personnage qui possède un révolver et une arme électrique frappe le premier et le tue. Pris de panique le sans-abri s’enfuit mais se fait remarquer par le meurtrier. Poursuivi, il est sauvé par une voiture de police qui patrouillait devant la casse. Les policiers lui demandent de les attendre pendant qu’ils se rendent sur le lieu du drame, mais il déguerpit sans demander son reste.
Monk est distrait par une voiture dont un seul phare est intact. Stottlemeyer est donc obligé de tirer dans le phare pour rendre une apparence « équilibrée » à la voiture. Le Lieutenant Disher montre le téléphone portable de la victime qui, curieusement, a été soigneusement effacé. Monk constate que le coup mortel a été porté avec le canon d’une arme à feu ; il en déduit que si le meurtrier n’a pas tiré, il devait également avoir une arme électrique qui a effacé toutes les données enregistrées dans le téléphone.
Le capitaine Stottlemeyer vient de se disputer par téléphone avec sa femme, Karen. Il se fait apostropher par le Sergent Sharky qui lui reproche de ne pas assez apprécier sa femme et de ne pas la traiter comme elle le mériterait. Furieux de comprendre que le sergent a une liaison avec sa femme, il le frappe et rentre chez lui. Karen fait du yoga lorsqu’il fait irruption dans leur maison. Il lui avoue qu’il a frappé un agent de police, le sergent Rayan Sharky. Karen nie avoir une liaison avec lui, même si depuis quelques temps le ménage va mal : ils font chambre à part, Karen a oublié leur anniversaire de mariage et il lui reproche de ne plus lui faire ses nœuds de cravate.
Monk et Nathalie sous la conduite du capitaine vont rendre visite à Karpov, qui joue avec ses enfants dans un parc public. Interrogé, il leur apprend qu’il était avec sa femme au moment du meurtre et qu’il appartient à la police de prouver le contraire. Pendant que Monk s’évertue à nettoyer une trace de chocolat sur la joue d’une petite fille qui tourne sur un manège, Karpov fait remarquer que la police le surveille, la presse ne le lâche pas ; il ne pouvait donc pas faire cet acte. Entre deux passages de la petite fille Monk suggère que rien ne l’empêchait d’engager quelqu’un pour le faire ; en apprenant qu’une personne a tout vu, Karpov répond que s’il y avait vraiment un témoin, il serait déjà convoqué au poste de police pour une séance d’identification. Stottlemeyer lui en promet une pour très bientôt.
Sur le chemin du retour, le capitaine demande à Nathalie et Monk de suivre Karen qui doit se rendre au cinéma. Devant le peu d’enthousiasme de ses compagnons, il leur explique que Karen s’absente souvent et ment. Il ne peut le faire lui-même car il a été inscrit à des cours pour apprendre à gérer sa colère. De plus, Rayan Sharky à qui il a cassé une dent, est un patrouilleur à moto avec un beau palmarès d‘arrestations et citations pour acte de bravoure. Comprenant le désarroi du Capitaine, Monk décide de l’aider.
A la fin d’une filature mouvementée à cause des phobies de Monk, ils peuvent enfin prendre une photo de Karen attablée à une terrasse de café avec un homme que l’on voit de dos seulement. Ils sont désolés pour le capitaine puisqu’il semble avoir raison.
Pendant son cours de gestion de la colère, Stottlemeyer est pris à partie par l’un des assistants. Il se lève pour une explication avec le malotrus, la monitrice s’interpose et lui offre un magnifique yoyo vert à utiliser pour aider à la maîtrise de la colère.
Dans la soirée, le sans abri Jerry et sa souris, confortablement installés dans un immeuble désaffecté se préparent à passer une bonne nuit ; mais Rayan Sharky à l’aide de son arme électrique paralyse Jerry et le défenestre le faisant suivre de la boite contenant la souris. A l’hôpital où il a été accueilli, Jerry et sa souris apprécient les menus et le confort d'un lit propre.
Le lieutenant Disher, Monk et Nathalie lui rendent visite et apprennent qu’étant tombé sur un gros carton d’emballage, il s’en est plutôt bien sorti ! Mais il est inquiet pour sa souris car les animaux ne sont pas acceptés à l’hôpital. Quand il ouvre la boite, Monk en voyant la souris « Divo » s’écarte bruyamment en répétant « rongeur, rongeur… » et ne supporte pas que Nathalie qui le trouve très mignon le touche. Reprenant son calme et son enquête, Monk remarque les marques de l’arme électrique sur le cou de la victime qui dit avoir vu très nettement son agresseur et pouvoir le reconnaître. Il est donc invité par le lieutenant à venir assister à une séance d’identification
A ce moment une infirmière se présente et Divo va passer de mains en mains entre Nathalie et Disher qui à la fin le cache dans la poche de Monk. Monk pris de troubles compulsifs contribue tout de même à cacher Divo mais le fait sortir de sa poche tout danger écarté, par son propriétaire. La veste de Monk finira dans l’incinérateur de l’hôpital.
Ils retrouvent le capitaine dans son bureau en train de se défouler sur son yoyo. Monk et Nathalie sont désolés de lui remettre la photo qu’ils ont prises de Karen.
Très malheureux, le capitaine s’en va. Disher est donc obligé d’organiser la séance d’identification. Y participent entre autres le sergent Rayan Sharky et Mikael Karpov. Jerry et sa souris sont placés dans une pièce avec une glace sans tain pour voir sans être vu. Dès que tout le monde est entré, Jerry reconnaît immédiatement son agresseur. Mais l’huissier lui demande de faire les choses dans les règles, de les observer tous avant de désigner son agresseur. Pendant les formalités habituelles, "n° 1 avancez d’un pas, profil gauche, profil droit.. puis n° 2 etc… " Stottlemeyer qui veut se rapprocher de Sharky prend un numéro et s’introduit dans la salle avec son yoyo mais ne peut s’empêcher d’attaquer son rival. S’ensuit une belle bataille qui ne peut rien donner bien que tous savent que l’assassin est dans cette pièce.
Karen alertée par Nathalie surgit au milieu des dépositions et affirme qu’elle ne connaît pas Sharky alors que lui dit qu’ils sont amants. Monk observe Sharky manger une pomme et s’étonne qu’après le coup droit du capitaine qui lui a cassé une dent, il puisse encore mâcher du côté gauche.
Monk comprend alors que Stottlemeyer ne lui a jamais cassé une dent. Il se souvient que Sharky a travaillé à Mendocino et que Karpov habite à Mendocino. Peu auparavant, dans la salle d’identification tout le monde était habillé en civil et Karpov a appelé Sharky par son grade : « Sergent » Comment l’a-t-il su ? Monk accuse Sharky de travailler pour Mikael Karpov. De plus, le capitaine se remémore qu’il a toujours soupçonné Karpov d’avoir acheté un membre de la police.
Pour Monk, c’est donc Sharky qui a tué Chicklet mais pas avec son arme à feu qui l’aurait dénoncé. Voila pourquoi il a utilisé une arme électrique. En se battant avec Chicklet qui s’est défendu il a perdu une dent. Si celle-ci était retrouvée ainsi que du sang, son ADN l’aurait confondu. Il a donc passé son uniforme, est retourné sur les lieux et provoqué Stottlemeyer pour qu’après la bagarre il y ait une raison de retrouver ses traces.
A ce moment toujours accompagné de sa souris, Jerry reconnaît formellement l’assassin. Le lieutenant Disher emmène Sharky.
Karen suit son mari dans son bureau tout penaud de s’être laissé manipuler. Il lui avoue qu’il a demandé à Monk de la suivre et lui montre la photo prise. Elle lui répond qu’il s’agit seulement d’un avocat en divorce. Ne comprenant pas le capitaine lui dit qu’il lui pardonne car il tient trop à elle. Elle sort alors de son sac un dossier de demande de divorce et le laisse seul et tout désemparé dans son bureau.
Mais le capitaine n’est pas seul : Monk et Nathalie lui prodiguent soutien et amitié.
Ecrit par mamynicky pour hypnoseries.Monk